« Silence on tourne! » à Sainte-Luce
La Municipalité de Sainte-Luce, dans La Mitis, accueille des artistes très renommés cette semaine, pour le tournage d’un long-métrage intitulé « Le temps d’un été. »
Le Journal Le Soir a obtenu des images exclusives grâce à l’aimable collaboration de Fred Gagnon, dont cette vidéo où l’on aperçoit la caméra suivant le comédien Patrice Robitaille, dont la silhouette est pour le moins bien connue.
Le producteur du film, Antonello Cozzolino rapporte que le tournage se déroule bien.
« Les gens sont accueillants, l’endroit est merveilleux, la température est belle, c’est parfait. L’équipe est contente, c’est vraiment un très bel endroit », a-t-il déclaré en entrevue.
« L’histoire raconte le parcours de Marc, qui est un curé un peu particulier, qui a beaucoup plus à cœur le bien-être des itinérants à Montréal que sa propre église catholique. Son église tombe en ruine, il panique un peu. Par un incroyable coup du hasard, il hérite d’un manoir dans le bout du fleuve. Il décide d’emmener huit ou neuf de ces itinérants pour passer le temps d’un été dans le manoir. Marc retrouve sa jeunesse, les itinérants découvrent une vie en région et les gens de la région découvrent la vie montréalaise avec tout ce que ça apporte. C’est quand même une comédie dramatique et c’est un peu le parcours de ces gens qui se seront refait une santé physique, spirituelle et mentale. Marc aussi va trouver un peu la source de ses questionnements qui l’habitent », relate le producteur.
Rappelons que ce long-métrage a une équipe de comédiens et de comédiennes d’envergure : Patrice Robitaille, Guy Nadon, Élise Guilbault, Martin Dubreuil, Marc-André Leclair sont quelques membres de la distribution en question.
Le synopsis a d’ailleurs été dévoilé, il y a quelques semaines, dans un communiqué de presse : « Depuis plus de 25 ans, Marc Côté, aumônier de rue et curé de paroisse, vit avec les pauvres et les itinérants. Aujourd’hui, Marc est un homme usé. Épuisé de tenir à bout de bras son église qui sert de refuge, stressé par les comptes qu’il n’arrive plus à payer, Marc doit se rendre à l’évidence : il devra fermer le lieu.
Comme un appel de la Providence, il hérite d’une propriété dans le Bas-du-Fleuve et décide d’y emmener avec lui une bande de sans-abri, des hommes et des femmes qui, tout comme lui, ont besoin de vacances…»