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« La mémoire des marées » un récit d’une vie

Georgette Renaud et son livre (Photo: journallesoir.ca, Véronique Bossé)

Georgette Renaud est une auteure bien connue du milieu littéraire de la région : du haut de ses 80 ans, c’est une dame qui sait se garder occuper et qui fait bénéficier les autres de son amour pour l’écriture dans le cadre de la Porte ouverte sur les mots, un collectif qu’elle tient avec Daniel Projean.

Ensemble, ils présentent d’ailleurs une chronique littéraire, plus précisément un conte, une fois par mois, dans Le Journal Le Soir.

Madame Renaud vient de présenter le mois dernier un travail de longue haleine qu’elle a intitulé : « La mémoire des marées » et qu’elle a auto-édité. Il s’agit d’une poésie biographique sur laquelle elle travaille depuis une dizaine d’années. L’auteure y a combiné deux genres littéraires assez contraignants, pour les mettre à son image.

 « Le livre est plus basé sur des anecdotes que sur ma vie intime. De toute façon, une biographie, c’est très difficile à écrire et il y a tellement de risques de poursuites parce que la plupart des personnes sont encore en vie. Puis, c’est vraiment subjectif. »

L’importance d’avoir un but

Étant donné que la Porte ouverte sur les mots est un collectif où elle accueille des auteurs, avec Daniel Projean pour les accompagner dans différents processus littéraires, madame Renaud connait bien les démarches à entreprendre pour écrire un livre, d’autant plus qu’il ne s’agit pas de son premier.

Ainsi, bien qu’il soit question de poésie, elle explique ce qui a alimenté son écriture.

« C’est très descriptif, il y a des émotions de temps à autre, mais ce n’est pas mon but. Mon but c’est d’écrire comment ça se passait dans ce temps-là. L’une des premières questions que l’on pose aux auteurs qui viennent nous voir c’est : dans quel but tu fais ça ? C’est important de savoir dans quel but on écrit un livre et il faut que le but soit tellement important que même si tu as des échecs, même si tu trébuches, tu vas continuer parce que ton but est une nécessité pour toi. C’était une nécessité pour moi de laisser des traces, surtout pour mes enfants, mes petits-enfants et mes arrière-petits-enfants. On ne sait pas quelle génération va aller fouiller pour savoir comment ça se passait à l’époque. »

La fin d’une histoire

Alors que la parution de « La mémoire des marées » marque la fin d’un projet d’envergure, l’auteure a toujours gardé en tête le fait qu’elle souhaitait faire la suite de son histoire.

« Je travaille avec un plan. Je dis tout le temps qu’un projet, ça se commence et ça se termine et même un livre il faut le terminer. À un moment donné tu peux le mettre en tomes, parce que c’est tellement long que ça peut être décourageant, mais tu peux diviser ton plan. Puis, il faut se référer à son but. »

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