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La Pocatière n’en démord pas

La communauté espère toujours accueillir la médecine vétérinaire
(Photo Unsplash – crédit : Stefanie Poepken)

Une marche de mobilisation aura lieu le 11 septembre prochain pour faire pression afin que la ville soit choisie pour accueillir le programme de médecine vétérinaire.

Rappelons que le projet remonte à quelques années. Déjà en 2020, il était rapporté que l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) entreprenait des démarches afin de pouvoir former des médecins vétérinaires à compter de 2022.

La nouvelle a été confirmée le 24 mai dernier : « La ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann et le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, ont confirmé ce matin un projet de décentralisation vers l’Université du Québec à Rimouski du programme de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal », indiquait un article du Journal.

La Pocatière se mobilise

Depuis plusieurs mois, la Ville de La Pocatière se mobilise afin que la nouvelle faculté de médecine vétérinaire prenne plutôt place dans sa ville. La Chambre de commerce du Kamouraska – L’Islet a d’ailleurs lancé une pétition officielle à ce sujet en juin.

Il y est revendiqué que : « La Pocatière est une ville éducative et de recherche appliquée par excellence dans l’histoire de la formation agroalimentaire depuis 1859 par la fondation de la première École d’agriculture, de la Faculté d’agronomie (1940), de l’Institut de technologie agroalimentaire (1962) puis du campus de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (2021). L’impact socio-économique à court, moyen et long terme pour le territoire régional de l’ouest du Bas-Saint-Laurent et de l’est de Chaudière-Appalaches de l’implantation de ce programme universitaire à La Pocatière est majeur pour toute la grande région. La CCKL et ses partenaires s’expliquent très mal comment ces faits ont pu être ignorés dans ce dossier. »

Il est ajouté : « Uniquement dans la MRC de Kamouraska, on compte 369 entreprises agricoles et 65 % d’entre elles ont besoin de soins vétérinaires sur une base régulière. L’environnement agricole dans la région présente une grande concentration et diversification dans les productions animales offrant ainsi un laboratoire d’apprentissage clinique exceptionnel à de futurs praticiens vétérinaires pour les grands animaux, étant le but poursuivi par le gouvernement et ses partenaires universitaires. »

Rimouski comme choix

Étant donné que La Pocatière n’a pas été considérée par le gouvernement pour l’implantation de la faculté de médecine vétérinaire, il est difficile de déterminer les arguments qui auraient joué contre cette région. Par contre, les partenariats entre l’Université de Montréal et l’UQAR ont été soulignés à quelques reprises.

« Le projet de décentralisation du programme de médecine vétérinaire représentera pour l’Université du Québec à Rimouski une occasion d’optimiser ses espaces et de participer au renouvellement du bassin de vétérinaires, particulièrement dans l’Est. De plus, nous souhaitons qu’un plus grand nombre d’étudiants décident de demeurer et de s’établir en région à la fin de leurs études. Cet investissement témoigne de l’engagement de notre gouvernement à travailler de façon concrète à la prospérité et à la vitalité des régions. Évidemment, je ne peux que souhaiter que davantage de projets comme celui-ci se développent au Québec. Il en va de notre économie régionale et de notre fierté », avait déclaré en 2020 la ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent, Marie-Ève Proulx.

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