Serge Larivière, gestionnaire sur mesure pour SÉPAQ-Anticosti
Retenu parmi 60 candidats, Serge Larivière se révèle comme un gestionnaire sur mesure pour gérer le vaste territoire de chasse, de pêche et de villégiature de SÉPAQ-Anticosti, d’une superficie de 5 700 km2, sur la plus grande île du Saint-Laurent de 8 000 km2.
À n’en pas douter, le nouveau directeur-général de SÉPAQ-Anticosti est manifestement à sa place sur le siège du pilote de la plus grande pourvoirie de chasse du cerf en Amérique du Nord.
Son parcours personnel et professionnel, aussi vaste que diversifié, devait le mener directement vers les fonctions qu’il occupe depuis juin dernier. Ce n’était qu’une question de temps et d’opportunité pour qu’il se retrouve à la tête de SÉPAQ-Anticosti. Il succède à Robin Plante, devenu responsable du développement de l’ensemble des territoires de SÉPAQ-Anticosti, depuis l’achat de la pourvoirie Safari-Anticosti en septembre 2021.
Biologiste de formation, il a œuvré, notamment, en recherche universitaire et scientifique au sein de différentes organisations, dont Canards Illimités Canada; au pays et aux États-Unis, à la Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec; où il était le rédacteur en chef du magazine « Le Coureur des Bois », seul périodique québécois dédié au piégeage, et pour l’Office de la sécurité économique des chasseurs Cris de la Baie James. Il détient un doctorat en écologie animale, une maîtrise en administration des affaires et un certificat en administration des sociétés.
Bonnes années de chasse
Serge Larivière arrive au bon moment pour prendre les commandes de SÉPAQ-Anticosti, d’abord au cœur d’une saison touristique qui a affiché complet, pendant laquelle il a fait un temps magnifique, sec et ensoleillé. Il se retrouve à l’aube d’une saison de chasse fort prometteuse, avec un cheptel chevreuil en progression, et des réservations à la limite d’accueil de 3 000 chasseurs. « Nous sommes dans de très bonnes années de chasse sur l’île », dit-il.
Équipage de grande qualité
C’est un privilège pour Serge Larivière d’accueillir autant d’amateurs, mais aussi un défi logistique emballant, avec des activités au centre de l’île, et maintenant aux deux extrémités Ouest et Est, avec de grands enjeux de transport sur terre et par air, de nourriture et d’hébergement. « Mais c’est une opération qui roule très bien. J’ai l’avantage de suivre les traces de mon prédécesseur, Robin Plante, qui m’a légué un navire qui va très bien, et un équipage de grande qualité ».
Grande amateur de chasse, de pêche et de trappage, Serge Larivière connaissait déjà Anticosti pour avoir d’abord « savouré » le goût unique de la venaison du cerf Menier, d’abord par son père qui y a chassé le chevreuil, et par lui -même, qui y a aussi trappé. Il est aussi content de se retrouver sur Anticosti, comme peut l’être un p’tit gars qui se retrouve dans un magasin de jouets.
Son enjeu principal
Le plus grand enjeu de Serge Larivière est d’apprendre à composer avec les nouvelles installations incluses dans les 1 500 km2 de territoires de chasse acquis de Safari-Anticosti, qui comprennent deux auberges et 15 chalets totalisant 51 chambres, diverses infrastructures et une flotte de véhicules. « Et de saisir les subtilités de la chasse avec de nouveaux chalets et de nouveaux guides, tout en conservant l’unique culture de SÉPAQ-Anticosti, afin que les opérations fassent en sorte que les chasseurs, qui nous connaissent déjà dans les secteurs traditionnels de la société, reconnaissent la signature de SÉPAQ-Anticosti dans les nouveaux territoires de l’Est ».
Selon le #1 de SÉPAQ-Anticosti, l’ajout de six nouveaux secteurs que sont ceux de Chaloupe, Rivière-Bell, Aquila, Dauphiné (Nord et Sud), Box et Lac-Renard, permettra à sa clientèle de chasseurs habitués, de pénétrer ces nouveaux territoires de l’Est, ce qui leur permettra de découvrir de nouveaux habitats des cerfs, des paysages différents, de vivre et de diversifier de nouvelles expériences de chasse.
Passionné et maniaque
Demeurer et travailler sur Anticosti rend Serge Larivière vraiment très heureux. « Comme mon personnel, je suis un passionné de l’île, et un maniaque des paysages et des cerfs. Mon bonheur tient à la qualité de mon équipe. J’ai la chance d’avoir un « booking » complet, un troupeau de cerfs en santé, et je suis accompagné d’une équipe de fort calibre qui fait ma fierté. Ne reste que les sourires des chasseurs heureux »,
Et ça aussi, ça s’en vient bientôt !