Une expérience à souligner
Jean-Félix Desrosiers, 16 ans, de la région a vécu une expérience hors du commun pendant l’été : un stage d’une durée d’un mois avec la Garde côtière canadienne dans l’océan Arctique.
Il est l’un des quatre jeunes francophones du Québec ayant été sélectionnés pour participer à cette aventure.
Il s’est qualifié pour ce stage étant donné qu’il fait partie des cadets. Ce sont d’ailleurs ses officiers supérieurs qui l’ont approché pour lui proposer de postuler : « Grâce à cela, j’ai pu faire un stage sur le Des Groseilliers, un navire de la Garde côtière canadienne, un brise-glace, pour aller en Arctique. »
Apprendre le métier
Ce stage a été l’occasion pour Jean-Félix d’apprendre les différents corps de métiers qui composent l’équipage d’un navire. Désormais, il peut même partager son savoir à ce sujet.
« J’ai vraiment aimé découvrir tous les corps de métiers. Ils sont divisés en quatre branches qui se divisent aussi. Le secteur de la logistique regroupe les personnes qui s’occupent de la comptabilité des provisions, de la cuisine, ainsi que les personnes qui s’occupent des chambres des officiers. Ensuite, il y a le secteur du pont, où l’on retrouve à peu près exclusivement des matelots, qui s’occupent des travaux manuels. Quand nous avons à sortir du bateau en zodiaque ou en barge, ce sont eux qui s’en occupent. Ils s’occupent aussi du décollage et de l’atterrissage de l’hélicoptère, pour les personnes qui s’occupent des premiers soins et des pompiers. »
« Ensuite, il y a la branche de la timonerie qui regroupe les officiers qui font naviguer le bateau. Il y a donc le timonier, qui dirige le bateau et qui l’enligne là où il doit aller. Ensuite, il y a les officiers de la timonerie, soit de la navigation, qui décide du trajet, qui situe le bateau afin de savoir où il est et qui contrôle sa vitesse. Finalement, comme dernier secteur, il y a le secteur de la mécanique, qui se déroule dans la salle des moteurs et qui regroupe la partie de l’équipage qui s’occupe de tous les problèmes mécaniques et qui s’assure que tout va bien. Il y a aussi l’électricien qui fait partie de ce secteur, qui, pour sa part, s’assure que les circuits électroniques fonctionnent bien. »
Le temps de son stage a donc été séparé en quatre semaines pour les quatre secteurs.
Des expériences hors du commun
Bien qu’il stipule avoir aimé apprendre sur tous les secteurs, son secteur préféré a été le pont.
« Je suis un gars qui aime aller dehors et profiter du plein air, alors le fait de sortir et d’aller aider à remonter ou descendre l’ancre, ou encore être à l’extérieur alors que les vagues s’élevaient jusqu’à quatre mètres, c’était vraiment « cool » de voir ça. Quand on voit la vague monter et ça éclate sur la poupe, voir l’eau monter à tes côtés jusqu’à dix mètres de haut et peut-être même plus, c’est vraiment impressionnant et tu vis l’expérience à fond. Chaque jour, j’ai été émerveillé par les paysages incroyables. »
Celui qui va entamer son secondaire 4 à la rentrée croyait que son chemin était déjà tracé, lui qui a toujours souhaité devenir ambulancier. Après ce stage, il n’est plus certain : « En allant là-bas, pour la première fois de ma vie, je me suis demandé si je voulais vraiment faire ça, si je ne voulais pas changer de plan, pour plutôt aller travailler dans les bateaux. »
Ce qui est sûr, c’est que si l’occasion se présentait à nouveau, Jean-Félix se relancerait sans hésiter.