Des pancartes électorales vandalisées
Au moins une plainte à la SQ sera déposéeComme ailleurs au Québec, des pancartes électorales de tout parti confondu ont été saccagées au centre-ville de Rimouski, des gestes condamnés par tous les candidats concernés.
Quatre jours seulement après leurs installations, des vandales ont pris d’assaut les affiches de Samuel Ouellet, Maïté Blanchette-Vézina et Carol-Ann Kack.
Rayures, trous, insultes et menaces se succédaient sur les pancartes observées principalement sur l’entièreté de la rue Saint-Germain.
Les destructeurs ont visé principalement celles de la Coalition Avenir Québec. L’affiche située sur le boulevard René-Lepage montrait une cible d’arme dessinée sur le visage du chef François Legault.
« Ces actes seront signalés et feront l’objet d’une plainte officielle à la Sûreté du Québec » indique l’attachée de presse de la CAQ pour le Bas-Saint-Laurent, Geneviève Gouin.
Le vandalisme d’une pancarte électorale constitue une infraction au Code criminel et peut être rapporté à la police. Elle est passible d’amendes et à l’emprisonnement pour la ou les personnes fautives.
« Ce geste est totalement antidémocratique. C’est malheureux, mais on regarde vers l’avant. Au lieu de vandaliser nos pancartes, ces gens devraient venir débattre de leurs idées sur la place publique », lance le candidat du Parti québécois dans Rimouski, Samuel Ouellet.
Pour sa part, la codirectrice de la campagne de Carol-Anne Kack, Geneviève Dion, ne se dit pas surprise des incidents rapportés. L’équipe de la candidate de Québec solidaire ne portera toutefois plainte à la police.