Il manque de 3 M$ à 7 M$ pour les travaux sylvicoles
Les forestiers du BSL font valoir leurs besoinsLe Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent (SFBSL) a organisé des rencontres avec tous les candidats qui ont bien voulu accepter son invitation afin de leur transmettre les enjeux de la forêt privée du Bas-Saint-Laurent.
Le SPFBSL était mandaté à cette fin par Groupements forestiers Québec et la Fédération des producteurs forestiers du Québec.
Ainsi, Maïté Blanchette-Vézina (Rimouski) de la Coalition Avenir Québec (CAQ) a été rencontrée le 13 septembre en avant-midi; Carol-Ann Kack (Rimouski) et Myriam Lapointe-Gagnon (RDL) de Québec Solidaire (QS) le 13 septembre en après-midi et Samuel Ouellet (Rimouski) du Parti Québécois (PQ) le 15 septembre en avant-midi.
Besoins
« Ces derniers ont été mis au fait de l’état de la situation : les constats, la demande, les impacts du manque de budget en forêt privée. Des réponses ont pu être fournies à toutes les interrogations. Rappelons que les besoins pour réaliser efficacement la stratégie sylvicole de la forêt privée du Bas-Saint-Laurent s’élèvent à 14,76 M$ annuellement. Selon les projections de l’Agence de mise en valeur des forêts privées au BSL, le manque à gagner se situe entre 3 M$ et 7 M$ par année d’ici 2027 », indique le Syndicat.
« Ces rencontres en tête-à-tête, SPFBSL et candidats, ont permis aux représentants de la forêt privée du Bas Saint-Laurent de bien vulgariser l’information sous tous ces aspects. La baisse des budgets d’aménagement et ses impacts sur l’économie régionale ont été abordés. La cellule d’urgence bois de sciage, le principe de résidualité comme stipulé dans la loi sur la forêt, la tordeuse des bourgeons de l’épinette ont été des éléments importants de la discussion », ajoute-t-on.
Manque d’écoute
Se sont ajoutés à la liste des sujets, la certification FSC, la démarche concertée de tous les intervenants de l’industrie forestière, entre autres, par la Table de concertation de la forêt privée BSL, le manque d’écoute de la part du ministre de la Forêt, de la Faune et des Parcs et de tous les membres de son cabinet.
« Enfin, les besoins criants en termes de sensibilisation, d’éducation et de respect envers les producteurs et propriétaires de boisés privés ont aussi été soulevés de même que la venue des nouveaux propriétaires, la hausse du coût du carburant, et le manque de main-d’œuvre », est-il aussi précisé.