Carol-Ann Kack fière des progrès solidaires

Voici les principaux commentaires des candidats défaits de Rimouski qui ont fait campagne sur le terrain.

En bonne troisième, la solidaire Carol-Ann Kack, à sa seconde campagne électorale, s’est dit satisfaite de sa campagne et surtout des gains de QS sur le terrain.

« Nous n’aurions jamais pu mener une campagne de cette envergure sans la mobilisation de nos militants. Quand je me suis engagée en politique, mon but était de faire grandir les forces progressistes au Québec, que les valeurs féministes, écologistes, d’inclusion et de justice sociale ne soient jamais mises au rancart. J’ai envie qu’on soit là pour prendre soin du monde. Je veux vivre dans un pays qui croit en l’interculturalité et en la nécessité de décoloniser nos rapports avec les peuples autochtones », a commenté Carol-Ann Kack sous les applaudissements.

« Peu importe si les résultats de ce soir ne sont pas ceux qu’on attendait, je suis vraiment heureuse. Québec solidaire continue de grandir, continue de surprendre. On a réussi à faire connaître nos idées et nos valeurs, comme cela n’avait jamais été fait avant. Vous avez été plus de 300 personnes à vous impliquer dans la campagne électorale. Québec solidaire est le parti qui a récolté le plus de fonds, tous partis confondus. Je ne compte plus les témoignages, à travers nos actions du quotidien, de gens qui votaient pour Québec solidaire pour la première fois. Les forces progressistes ne sont pas enterrées. Elles sont vivantes et vont continuer à vivre. Des solidaires de partout au Québec ont été derrière nous, à tous les instants de la campagne », a entre autres commenté madame Kack.

Libéral déçu

Le libéral Claude Laroche était déçu du peu d’appuis reçu, alors que les candidats caquiste, péquiste et solidaire se sont nettement détachés des quatre suivants.

« Dans mon comté, ça donnait comme 2,8% du vote quand j’ai regardé la dernière fois. Je suis très déçu. Dans un certain sens, par contre, il y a peut-être eu un transfert de vote des libéraux vers la CAQ, considérant que Québec solidaire n’a pas bougé beaucoup malgré tous les efforts qu’il a investis à Rimouski. Il y a peut-être eu un vote stratégique vers la CAQ. Cela peut s’expliquer par le fait que les gens ont voulu se débarrasser du Parti Québécois. »

« Peu importe, le 4 octobre je serai encore un militant libéral et je vais travailler en vue des prochaines élections. Je ne vois pas mon résultat comme un désaveu. On a mené la campagne qu’on voulait. Nous sommes allés voir les gens, nous avons participé aux débats. On est très satisfait. On a une base qui a augmenté et une campagne de financement qui a triplé. Nous savons donc que le terrain est fertile même si le nombre de votes n’est pas élevé », estime monsieur Laroche, tout même heureux de voir le Parti Libéral être toujours l’opposition officielle à l’Assemblée nationale.

Poursuivre la lutte pour l’environnement

« Je suis un peu déçu. J’aurais souhaité avoir un peu plus d’électeurs de mon côté. Mais, c’est ainsi : on est un parti qui débute et on n’a que très peu d’argent. On est en train d’écouter notre cheffe, Martine Ouellet, et nous sommes motivés à prendre la suite pour les quatre prochaines années. Nous allons continuer la lutte et passer notre message. Nous ne serons pas un parti éphémère. Je vais poursuivre mon engagement politique, c’est une vérité absolue! », a dit le candidat de Climat Québec, Pierre Beaudoin, à sa troisième élection comme candidat.

Sans gloire

Quant à la victoire de Maïté Blanchette Vézina pour la CAQ, dans le comté de Rimouski, et monsieur Beaudoin croit que ce ne sera pas le reflet de ce qui s’est passé sur le terrain.

« À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire », dit monsieur Beaudoin en faisant allusion au fort appui dont elle a bénéficié de la direction de son parti. « Elle nous aura sur les talons. Moi, je poursuis mon engagement politique et j’envisage de tenir un annuaire dans lequel on pourra faire le décompte de ce que la négligence du gouvernement de la CAQ nous coûtera en matière environnementale, au cours des quatre prochaines années. »