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Prendre son verre : envie ou besoin?

Éduc’alcool modifie son approche
(Photo: Unsplash)

« Est-ce que je bois parce que j’en ai envie ou parce que j’en ai besoin ? ». 

 « Selon les plus récentes données, environ Éduc’alcool recentre son approche afin d’aider les Québécois, notamment les jeunes, à prendre conscience de leur relation à l’alcool. Plus que sur la quantité, l’organisme invite les gens à se questionner sur le contexte et sur les raisons de consommer.

25 % à 30 % des adultes québécois boivent plus que modérément. On note que l’habitude est une variable importante pour justifier cette consommation. En effet, plusieurs de ces consommateurs boivent par habitude, sans nécessairement se poser de question sur les raisons, sur les circonstances ou sur les relations qui les portent à boire de l’alcool », indique un communiqué de l’organisme.

Prendre conscience de sa consommation

Fondée sur des bases scientifiques et appuyées selon de récentes données, la nouvelle campagne « C’est toi le boss » vise à sensibiliser et à outiller les Québécois pour qui la consommation d’alcool est peut-être devenue un réflexe. L’objectif est de leur permettre de faire des choix éclairés en matière de consommation d’alcool pour maintenir de saines habitudes de vie.

« Parce qu’il importe d’être le patron de ses décisions et d’éviter de se laisser tenter par l’habitude, Éduc’alcool souhaite susciter une réflexion et accompagner les Québécois afin qu’ils prennent conscience de leur relation à l’alcool, de leurs habitudes de consommation et de leur vulnérabilité face à l’alcool, et ce, dans une optique pédagogique et bienveillante », indique la directrice générale d’Éduc’alcool, Geneviève Desautels.

L’organisme souhaite également faire connaître aux Québécois les outils d’aide à la modération qui existent et qui se retrouvent sur son site Web : Compter ses verres ; Verseur de verre standard ou Calcoolateur.

Consommateurs par habitude 

« Ces Québécois qui ont tendance à prendre une bière ou un verre de vin de façon automatique pour décompresser en revenant du travail, ou encore, après la routine avec les enfants sont très conscients de leur consommation et des effets sur eux, sur leur santé ainsi que sur autrui. On remarque également, selon les plus récents sondages, que plusieurs de ces personnes se soucient de leur consommation, et même, cherchent à la réduire », renchérit Éduc’alcool.

Jeunes

On retrouve presque autant de femmes et on note aussi une surreprésentation des jeunes de 18 à 34 ans.

Éduc’alcool poursuit ainsi sa mission d’informer et d’éduquer la population québécoise en matière de consommation d’alcool « de manière à susciter chez elle un comportement modéré et réfléchi et d’intervenir pour agir sur les contextes de consommation. »

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