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COVID-19

Taux de 95% de maladies infectieuses

CISSS, Dépistage
(Photo: Site Web AAMC)

Comme dans tant de secteurs d’activité, la COVID-19 a marqué fortement de son empreinte le rapport sur les maladies à déclaration obligatoire (MADO) 2010-2021 du directeur de la Santé publique du Bas Saint-Laurent.

Ce rapport témoigne d’une partie incontournable du travail effectué en protection de la santé par la Direction de la santé publique (DSP) du Bas-Saint-Laurent, qui relève du Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent (CISSS). Cette tâche consiste en la compilation continue de données de qualité et en la prise en charge des cas déclarés par les professionnels en santé de la région.

Réduire les menaces

« Le travail effectué par la Santé publique permet de réduire les menaces à la santé que représentent les MADO. Il ressort de ce rapport que près de 95 % des quelque 8000 MADO déclarées entre 2010 et 2021 étaient des maladies infectieuses. Si l’on exclut la COVID-19, la majorité était liée à des infections transmises sexuellement et par le sang, ce qui témoigne de la nécessité d’intensifier nos efforts de prévention et de dépistage », précise un communiqué du CISSS.

Empoisonnés par le chauffage

Le rapport de la DSP régionale poursuit : « La COVID-19 s’est bien sûr démarquée par sa fréquence, ses impacts sur la santé et l’intensité du travail qu’elle a nécessité sur le terrain par le réseau de la santé et des services sociaux. Les maladies d’origine chimique rapportées depuis 2010 comptaient, elles, pour près de 5% de l’ensemble des MADO déclarées et étaient principalement liées au monoxyde de carbone. L’utilisation des appareils de chauffage au bois en hiver en est la principale cause. »

Le CISSS rappelle que le rôle de la Direction de la santé publique au Bas-Saint-Laurent reste primordial pour protéger la santé de la population et prévenir les maladies :

Étendue des menaces

« Ce bilan 2010-2021 montre l’étendue de certaines menaces à la santé, cela dans un contexte où de nombreux défis s’ajoutent, comme l’augmentation marquée des infections transmises sexuellement et par le sang, la fragilité des couvertures vaccinales en contexte post-crise sanitaire, l’arrivée probable de pathogènes émergents, les changements climatiques et le vieillissement de la population. »

Enfin, le fardeau de certaines maladies et des crises pandémiques et climatiques affecte de manière disproportionnée certains sous-groupes d’individus, souvent déjà en situation de vulnérabilité au plan socioéconomique et sanitaire, ce qui est le cas des aînés dont le poids démographique est appelé à s’accentuer ici comme ailleurs au Québec.

« La prise en considération de cet enjeu démographique sera donc importante dans les interventions de prévention et de contrôle des MADO au Bas-Saint-Laurent », confirme le CISSS.

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