10 ans au service des citoyens

Les attachés et conseillers politiques travaillent dans l’ombre des élus et ne reçoivent pas toujours la reconnaissance qu’ils méritent.

Le conseiller politique de Pascal Bérubé, le député de Matane-Matapédia, Guillaume Cantin, avoue donc avoir été surpris lorsqu’il a été invité, samedi dernier, à monter sur scène pour accueillir l’hommage qu’a voulu lui rendre son patron. C’était au Centre socioculturel le Colombien de Mont-Joli, où on présentait le Gala de la Chambre de commerce.

Le mois d’octobre marque le 10^e anniversaire de la collaboration entre les deux hommes.

Compétent et fiable

« J’étais certain que la personne dont il était question, qu’on encensait, était un gagnant du Gala! », confirme Guillaume Cantin en entrevue exclusive au Journal Le Soir.

« Guillaume Cantin est un conseiller politique exceptionnel. Compétent et fiable, il fait un travail remarquable au quotidien pour les citoyens de notre circonscription. Il a souvent réglé des dossiers d’une grande complexité au cours des dix dernières années », commente le député Bérubé, qui a accepté avec empressement de collaborer avec Le Soir pour bien marquer l’événement.

Plus habitué en coulisses

« Je suis plus habitué de travailler en coulisses », avoue Guillaume Cantin, un peu gêné, en début d’entrevue.

« Le 10^e anniversaire, c’était le 3 octobre dernier! (NDLR : jours des dernières élections provinciales). J’arrivais alors de Montréal. J’ai étudié en Sciences politique et j’ai été dans l’armée. Quand je suis revenu dans la région, j’ai travaillé notamment pour TELUS. Quand Pascal Bérubé a été nommé ministre, j’ai reçu un appel téléphonique un dimanche soir. Je venais d’avoir ma permanence chez TELUS, mais j’ai quand même accepté. Il m’avait demandé de lui fournir une réponse rapidement, alors le lundi matin, je remettais ma démission chez TELUS », se souvient-il.

Implication

C’est par son implication au sein du comité exécutif de l’Association de comté du Parti Québécois que Guillaume Cantin a connu Pascal Bérubé. Il avait participé à la campagne électorale de 2013 comme bénévole.

Qu’est-ce que son travail?

« Mon travail consiste d’abord à offrir un service de première ligne aux citoyens. C’est-à-dire que j’aide les personnes qui ont des problèmes ou des préoccupations avec les services gouvernementaux du Québec. Même chose pour les municipalités, les entreprises et les organismes de la circonscription. Je suis en contact avec le milieu. Je m’occupe des communications de Pascal. »

« J’effectue de la recherche et je rédiges des communiqués de presse. Je coordonne les demandes d’entrevue des médias. Pour le contact avec le milieu, je suis une porte d’entrée pour les demandes des intervenants. C’est assez varié. Je n’ai jamais une journée pareille. On ne s’ennuie pas! On est des facilitateurs. Je suis basé à Mont-Joli, mais je couvre un peu Matane, quand monsieur Bérubé y est présent. Habituellement, je suis ici cinq jours semaine et je suis avec Pascal lors des événements de fins de semaine », répond Guillaume Cantin.

Parcours

Les deux hommes sont en contact permanent, que ce soit en personne ou au téléphone/visioconférence.

« On a beaucoup de choses à coordonner », note Guillaume celui qui est natif de Saint-Donat, dans La Mitis. Il est l’aîné d’une famille de quatre enfants. Il a fait partie de la première cohorte du programme international des écoles Saint-Jean et Langevin et a fait ses études collégiales au Cégep de Rimouski.

Il a ensuite fréquenté l’Université du Québec à Montréal (UQAM), où il a obtenu un baccalauréat en Sciences politiques.

« Mes parents sont toujours à Saint-Donat. Mon père, Daniel Cantin, était contremaître chez Centrap Mitis. Il est maintenant à la retraite. Ma mère, Lyne Dubé, travaille toujours pour la Congrégation des sœurs du Saint-Rosaire. Après Rimouski, elle est maintenant rattachée à la résidence de Mont-Joli. Ma mère est originaire de Les Hauteurs et mon père, de Saint-Donat », souligne-t-il.

Encore quatre ans

Pascal Bérubé a reçu un mandat sans équivoque de ses lecteurs, le 3 octobre dernier, ce qui donne une idée assez précise de ce que seront les occupations de Guillaume Cantin pour les quatre prochaines années et il ne s’en plaint pas.

Politesse retournée

« Je vais retourner la politesse à Pascal. Je n’ai que des bons mots pour lui. C’est quelqu’un qui a à cœur le bien-être de ses collaborateurs. D’ailleurs, il ne nous appelle jamais ses employés, il nous appelle ses collaborateurs. Ça en dit long sur sa façon de fonctionner. C’est quelqu’un avec qui c’est très agréable de travailler. Il donne l’exemple sur le cœur à l’ouvrage et en connaissant bien ses dossiers. »

« Il est toujours bien préparé. Il a un excellent rapport avec les citoyens. Il en est proche et le terrain c’est très important pour lui. C’est quelqu’un de très sympathique, qui a un excellent sens de l’humour. Il est drôle et nous avons une très belle ambiance de travail », conclut Guillaume Cantin.