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Harold LeBel va témoigner lundi

Le député Harold LeBel . (Photo: archives-courtoisie Michel Dompierre)

Revirement de situation ce jeudi, au procès de l’ancien député de Rimouski, Harold LeBel, accusé d’agression sexuelle alors que le ministère public a annoncé que sa preuve était close.

La procureure de la Couronne, maître Manon Gaudreault, a fait cette déclaration dès l’ouverture des audiences jeudi matin, au palais de justice de Rimouski, précisant que le troisième témoin qu’elle avait initialement annoncé, une amie de la plaignante qui se trouvait sur les lieux lors de la présumée agression, ne témoignerait finalement pas. Aucune explication n’a été fournie pour expliquer ce changement de décision.

L’avocat de la Défense, maître Maxime Roy, a été invité par le juge de la Cour Supérieure du Québec, Serge Francoeur, à prendre position sur la suite des choses. « Nous entendons présenter une défense. Nous allons faire entendre l’accusé, Harold LeBel », a-t-il affirmé.

La Défense débutera lundi, comme prévu

Puisque le début de la preuve de la Défense était prévu pour lundi dans la planification initiale et parce que l’annulation de l’audition du troisième témoin a été annoncée à la dernière minute, il a été convenu d’ajourner le procès. Le but est de permettre à la Défense de se préparer et de reprendre le cours du procès seulement lundi matin, par le témoignage de l’accusé.

Le juge a donc libéré les jurés jusqu’à lundi. « C’est régulier, ce sont des choses qui peuvent arriver dans un procès. Il n’y a rien de secret », a mentionné le magistrat à l’intention des membres du jury.

Directive du juge aux jurés

Avant de les laisser quitter les lieux, le juge Francoeur a tenu à répéter une directive émise au début du procès. « Comme nous sommes entre la preuve de la Couronne et celle de la Défense, j’aimerais vous rappeler que la preuve se compose des pièces qu’on vous a remis et des réponses des témoins. Les questions et les commentaires des avocats ne sont pas de la preuve, à moins qu’ils soient corroborés par le témoin. »

Retour sur le contre-interrogatoire de la plaignante

Radio-Canada rapporte que pour terminer son contre-interrogatoire de la plaignante, mercredi en fin de journée, l’avocat de la Défense, maître Maxime Roy, a suggéré au témoin qu’Harold LeBel ne lui avait jamais caressé les fesses, ni inséré un doigt dans son anus.

« La seule chose qui s’est produite, c’est que Harold s’est endormi sur le lit et que vous vous êtes réveillés ensemble », avait-t-il ajouté.

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