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Groupe Sélection: décision attendue

Réal Bouclin, président-fondateur et chef de la direction de Groupe Sélection est pointé du doigt. (Groupe CNW/Réseau Sélection)

Le dossier de Groupe Sélection, qui s’est placée sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers, avant-hier, pourrait connaître un dénouement important dès aujourd’hui.

C’est ce qu’indique le Journal de Québec aujourd’hui, dans un texte intitulé « Groupe Sélection à l’abri de ses créanciers : Réal Bouclin risque de perdre le contrôle de son empire financier ». Le quotidien précise que c’est aujourd’hui le troisième jour des audiences de la Cour supérieure sur ce dossier. Une décision pourrait être rendue avant la fin de la journée.

Deux visions opposées

D’une part, le président de Groupe Sélection, Réal Bouclin, souhaite recourir aux services de FTI Consulting comme contrôleur financier. Le tout afin de compléter un projet de restructuration. D’autre part, des institutions financières représentées la Banque Nationale du Canada veulent plutôt que le contrôle financier de la firme soit confié à PriceWaterhouseCoopers.

« Ce dernier agirait à titre de mandataire des prêteurs et verrait, au moyen de ventes d’actifs de Groupe Sélection, au remboursement de dizaines de millions de dollars de créances risquant, craignent-ils, de ne jamais être récupérées », précise le Journal de Québec. Celui-ci rappelle que monsieur Bouclin est l’ex-conjoint de la comédienne, chanteuse et femme d’affaires Caroline Néron.

Les institutions financières font valoir qu’elles ont perdu confiance en Réal Bouclin, à qui plusieurs reprochent un train de vie somptuaire.

Affaire de 60 M$

Le dossier est très important pour la Ville de Rimouski, car la réalisation d’un projet de 60 M$ au centre-ville est menacée. Groupe Sélection, déjà propriétaire des deux tours du complexe le Havre de l’Estuaire, comptait bâtir un édifice de six étages, dont cinq auraient été des logements, sur le site de la partie Ouest de l’ancien centre commercial La Grande Place.

La démolition de la vieille partie de la Grande Place en juin dernier. (Photo: archives)

Entente valable

Le maire de Rimouski, Guy Caron, a précisé au Journal Le Soir, hier, que l’entente conclue entre la Ville et Groupe Sélection demeure valable jusqu’à nouvel ordre. Dans le cas d’une éventuelle faillite, la Ville récupérerait le terrain du centre-ville et serait un créancier privilégié pour une pénalité de 2,4 M$.

Dans un reportage de 2017, Canadian News Wire (CNW) rendait disponible un article qui fournit des informations intéressantes sur Groupe Sélection.

Une esquisse du projet de Groupe Sélection sur le site de la partie Ouest du centre commercial la Grande Place. (Photo: archives)
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