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Place aux délibérations

Le procès de l'ex-député de Rimouski, Harold Lebel, entre dans sa phase finale
L’ex-député de Rimouski, Harold LeBel (Photo courtoisie Parti québécois)

D’ici quelques heures, Harold Lebel saura s’il conservera sa liberté ou il prendra le chemin de la prison. Le juge Serge Francoeur donnera ses directives au jury, ce matin, afin qu’il amorce ses délibérations.

Le procès de l’ex-député de Rimouski entre dans sa phase finale alors que le jury sera réduit à 12. Deux jurés seront exclus au hasard. Le juge Francoeur avait indiqué, mercredi dernier, avoir besoin de temps pour bien préparer ses directives.

« À partir de ce moment, vous allez devoir rester toujours ensemble, sans contact avec l’extérieur. Si vous n’avez pas terminé lundi soir, on va vous amener dans une chambre d’hôtel », a mentionné le magistrat en s’adressant aux 14 jurés.

« Un récit invraisemblable »

L’avocat d’Harold Lebel a qualifié de « récit invraisemblable » le témoignage de la plaignante durant ses plaidoiries, mercredi dernier.

Harold LeBel suit son avocat, Me Maxime Roy. (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Pour Me Maxime Roy, il s’agit de la parole de la présumée victime contre celle de l’ex-député de Rimouski. Selon lui, le témoignage de la plaignante doit soulever le doute raisonnable chez les 14 jurés, qu’il a d’ailleurs longuement entretenus sur cette notion phare du système de justice.

« Au fond, la preuve, c’est M. Lebel et la plaignante. Si au terme de vos délibérations, et ça arrive, on se dit: “Je ne sais pas qui croire”, ce sera un signe que vous entretenez un doute et vous devrez revenir avec un verdict de non-culpabilité », a rappelé Me Roy.

Les excuses de Lebel

Dans sa plaidoirie, telle que rapporté par le Journal de Québec, la procureure de la Couronne, Me Manon Gaudreault, a invité le jury à se questionner sur les divergences entre le témoignage de l’accusé et divers éléments qui ont été présentés en preuve.

Elle expose notamment son interrogatoire de police ou les échanges qu’il a eus avec la plaignante après les faits présumés.

Harold LeBel à l’Assemblée nationale. (Photo courtoisie Francis Vachon/Parti québécois)

« La version de l’accusé qui nie les contacts sexuels, est-ce que c’est compatible avec ses propres regrets et ses propres excuses? Est-ce que vous demandez pardon à ceux qui vous font des reproches injustifiés. On ne doit pas tomber dans les idées préconçues en disant qu’une personne agressée doit réagir de telle ou de telle manière. Oui elle aurait pu aller dormir à l’hôtel. Elle aurait pu réveiller son amie, mais ce n’est pas ça la question », a insisté Me Gaudreault.

Plus de détails à venir

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