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Le député appuie fermement Daniel Bénéteau

Immigration Canada prive Rimouski d’étudiants étrangers
Maxime Blanchette Joncas appuie la démarche de Daniel Bénéteau, qui déplore que des contrôles d’immigration trop zélés privent la région d’étudiants étrangers. (Photos: archives)

Le député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette Joncas, n’a pas tardé à réagir au cri d’alarme lancé par un mécène et administrateur bénévole bien connu de Rimouski, Daniel Bénéteau, ce midi, dans les pages du Journal Le Soir.

« Immigration Canada nuit au développement de la région », titrait la lettre ouverte de monsieur Bénéteau.

« Immigration Canada nuit au développement de l’Est-du-Québec en refusant systématiquement  aux étudiants d’Haïti et de l’Afrique francophone de venir étudier et s’établir dans notre région », dénonçait entre autres Daniel Bénéteau.

Inacceptable!

« En tant que citoyen régionaliste et travailleur communautaire bénévole pour l’Est-du-Québec parrainant la venue d’étudiants d’Haïti depuis plusieurs années, je me dois de dénoncer publiquement une situation inacceptable pour le développement de la région et sur le plan humanitaire », ajoutait-il.

Nos institutions

Dans sa lettre et lors d’un échange avec l’auteur de ces lignes, Daniel Bénéteau a confié vouloir lancer un signal fort pour défendre la mission éducative de Rimouski, car que cette situation n’augure rien de bon pour les cégeps de la région et l’Université du Québec à Rimouski (UQAR).

Il souhaite que la région se mobilise.

Daniel Bénéteau, entre autres président de l’Association du cancer de l’Est du Québec, lance un cri d’alarme pour faire débloquer ce dossier. (Photo courtoisie)

Discrimination

Le député Blanchette Joncas n’est pas surpris et déplore les ratés du système.

« J‘ai déjà eu l’occasion de le dire et je vais le répéter : la discrimination dont fait preuve le Canada envers les étudiants étrangers francophones est tout simplement inacceptable. Non seulement ces étudiants sont privés d’une occasion qu’ils méritent, mais cela prive également le Québec, nos établissements d’études supérieures et nos régions d’une immigration francophone que l’on tente d’attirer depuis des années », déclare-t-il d’abord.

Résultats attendus

« Mes collègues du Bloc Québécois et moi-même avons travaillé d’arrache-pied sur ce dossier. Nous avons été à l’origine de l’étude au comité de l’immigration sur cet enjeu pour forcer le gouvernement à reconnaître le problème. J’ai tenu des points de presse et multiplié les interventions à la Chambre et auprès des intervenants de ma région là-dessus », renchérit monsieur Blanchette Joncas.

« Pour moi, c’est clair que maintenant que le gouvernement a annoncé qu’il allait modifier ses pratiques, il devra y avoir des résultats. Au fond, ce que l’on souhaite c’est qu’un étudiant soit évalué pour sa valeur et son potentiel pour nos communautés et nos institutions d’études et non pas en fonction des liens supposés de son pays d’origine », conclut-il.

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