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Une professeure de l’UQAR reçoit un prix pour son implication

L’infirmière praticienne et professeure à l’UQAR, Julie Poirier (crédit photo : Audrey Boivin)

L’expertise, l’innovation et le dépassement étaient à l’honneur avec la remise de trois prix lors de l’Assemblée générale annuelle et du Congrès de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), au cours de laquelle, une professeure de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) s’est vu remettre le prix Mérite du Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ) pour son apport au service de sa profession et de son ordre professionnel.

Julie Poirier est une infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne reconnue pour son expertise clinique, de même que son implication et sa contribution auprès de l’OIIQ, grâce à son soutien envers la relève infirmière et les ordres régionaux.

Ce sont d’ailleurs ses collègues qui ont montés un dossier pour qu’elle soit nominé pour ce prix.

« Recevoir un tel prix est un grand honneur, mais c’est aussi plaisant pour tous mes collègues qui m’ont soutenu dans mon parcours. C’est donc une belle reconnaissance pour moi, mais aussi pour tous les pairs qui travaillent près de moi. »

Un parcours impressionnant

L’étendue du chemin parcouru par madame Poirier depuis qu’elle est infirmière est très évocateur pour la remise de son prix.

« Je suis infirmière praticienne depuis 2011, mais je suis infirmière depuis 1998. Je viens de la ville de Lévis. J’ai fait mon cours au Cégep de Lévis-Lauzon, après j’ai fait mon baccalauréat à l’Université Laval. J’ai refait des études au deuxième cycle, mais quand j’ai pu appliquer pour devenir infirmière praticienne, je l’ai fait à l’Université Laval »

« Pour ma part, j’ai été impliquée dès que j’ai finis mon cours. J’ai été impliqué au comité jeunesse de l’œuvre régionale de Chaudière-Appalaches, qui était un peu le comité pour représenter les jeunes et faire valoir leur vision. Assez rapidement, je suis devenu la présidente provinciale du comité jeunesse, alors j’étais la présidente de toutes les présidentes des ordres régionaux du Québec. J’ai été là pendant neuf ans, jusqu’à-ce que je sois obligé de quitter parce que j’étais rendu trop vieille. »

Membres de plusieurs comités

Son départ du comité jeunesse de l’œuvre régionale de Chaudière-Appalaches ne marquait pas pour autant la fin de son implication ailleurs.

« Après, j’ai été beaucoup impliqué à l’Ordre régional de Chaudière-Appalaches. J’y ai été impliqué pendant de nombreuses années et présentement je suis la présidente de l’ordre régional de Chaudière-Appalaches et je suis aussi la présidente de toutes les présidentes de tous les ordres régionaux. J’ai été impliquée beaucoup comme ça, mais j’ai fait aussi de multiples formations pour l’Ordre professionnel. Que ce soit en suivi de grossesse ou en examen physique de la grossesse, j’ai été impliquée sur différents comités aussi à l’Ordre provincial.

« J’ai eu plusieurs occupations, j’ai fait partie aussi de certains comités consultatifs, alors c’est pour ça que même si je suis jeune, j’ai quand même eu une bonne carrière, donc c’est pour cela qu’on m’a nominé pour ce prix-là. »

Professeure à l’UQAR

Bien qu’elle soit originaire de Lévis, la professeure enseigne aux deux campus de l’UQAR.

« Je suis aussi professeure, depuis maintenant un peu plus d’un an, au département des sciences de la santé à l’Université du Québec à Rimouski. L’UQAR a un campus à Lévis, mais il y a aussi un campus à Rimouski alors je me promène entre les deux campus, mais ça fait faire 18 ans en janvier, que je suis chargée de cours pour l’Université du Québec à Rimouski aussi, alors je connais bien les deux campus. »

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