Solidarité et travail : Greg Tech continue
Un peu plus d’une semaine après l’incendie qui s’est produit au garage Greg Tech sur la 2e rue Est à Rimouski, le propriétaire de l’établissement, Grégoire Thalheim Bellavance s’estime chanceux dans son malheur.
S’il s’estime chanceux et s’avoue être très reconnaissant, c’est grâce à toute l’aide qu’a reçue l’entreprise.
« Les gens sont extrêmement compréhensifs et facilitant dans ce qu’on traverse. C’est le cas autant du côté des assurances que tous les entrepreneurs qui nous ont aidés. Nous sommes très bien entourés. Mon équipe aussi a mis la main à la pâte de façon hors du commun : on a déménagé en quatre jours. »
« Le malheur nous a amené à avoir une certaine chance. Le local que nous avons loué est disponible et c’est l’une des seules bâtisses qui nous permettaient de placer tout notre monde. Mine de rien, nous avons une belle équipe, alors ça prend de la place et nous sommes bénis pour ça. »
« Nous avons eu beaucoup de soutien et beaucoup d’aide de la part d’autres garagistes qui se sont rendus disponibles pour certains de nos clients. Nous ne pouvions pas aider ces derniers, étant donné les circonstances. Plusieurs clients se sont dépannées par eux-mêmes, d’autres ont été reconduits dans d’autres garages et le reste des clients ont préféré attendre. »
Un exemple de solidarité
Le propriétaire tient d’ailleurs à remercier les différentes personnes et les différentes entreprises qui lui sont venus en aide.
« On a été très bien entouré, en commençant avec la disponibilité de la famille (Marius) Amiot pour le local. Toute mon équipe a fait tous les efforts possibles et davantage pour qu’on se relève. Tous les métiers externes : Pascal Pelletier (informatique) qui travaille à nous aider depuis le sinistre, le buffet de marque, qui nous a amené à manger. »
« Construction Albert qui était déjà sur place le soir de l’incendie. L’entreprise a mobilisé six contremaitres qui ont passer leur vendredi soir à nous aider. C.M. Clôture est venu poser des clôtures dans la nuit. Électro a déplacé beaucoup de ses clients pour être capable de nous servir et faire en sorte qu’on soit fonctionnel aujourd’hui. Le monde est vraiment incroyable. »
Beaucoup plus de travail
Il ne cache pas que l’incendie a représenté une charge de travail supplémentaire considérable.
« C’est sûr qu’on a perdu la plupart de nos équipements, externes, à la levée des véhicules, l’inventaire, alors tout roule très rapidement. Il a fallu qu’on recommande de l’inventaire, qu’on déménage tout ce qu’on pouvait déménager, qu’on lave et qu’on récupère tout ce qu’on pouvait. Ensuite, il a fallu remanier tout ce qui était informatique, ce qui a été un gros morceau du travail, sans compter toutes les réunions avec les experts en sinistre la semaine dernière. »
« Nous ne sommes pas à pleine capacité, puisqu’on vient tout juste de démarrer aujourd’hui en bonne et due forme. On se place, on commande nos équipements, on attend nos équipements. Les choses vont continuer à se placer au fur et à mesure que la semaine avance. »
« Nous avons une machine au lieu de trois, alors ça change le débit, mais on essaie de s’organiser. On travaille encore plus fort qu’à l’habitude pour que ça puisse rentrer dans l’ordre et qu’on aille des délais de rendez-vous qui soient convenables. »
Pour la suite des choses
Pour l’instant, l’avenir du lieu d’origine de l’entreprise reste incertain.
« On sait que le bâtiment ne pourra pas être réutilisé tel quel. Les experts et les différents corps de métier sont en train d’évaluer quel serait le coût pour reconstruire dans le même état que c’était, aux normes du jour. On regarde d’autres options, parce qu’on ne sait pas ce que l’avenir nous proposera et ce que ça va coûter, alors on attend de voir. Il est un peu tôt pour décider si on pourra y retourner. »