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Économie

Sortir de la conformité : le projet de la Distillerie Cap-Chat

Carl Bourget, le président-directeur général de l’entreprise (photo courtoisie)

La Distillerie Cap-Chat, située au 16, rue Notre-Dame Est, à Cap-Chat, a procédé hier à son ouverture officielle : maintenant accessible aux amateurs de spiritueux sept jours par semaine, le président-directeur général de l’entreprise, Carl Bourget, raconte ses plans pour la suite et comment il conçoit son nouveau projet.

La Distillerie Cap-Chat est le dernier-né des projets de la famille Bourget possédant plus de 20 ans d’expertise dans le secteur de la production d’alcool avec l’exploitation d’un vignoble, d’une cidrerie et d’une distillerie artisanale.

Une journée réussie

En revenant sur la journée d’ouverture, monsieur Bourget se dit être ravi.

« On a eu beaucoup de gens, ils ont répondu à notre invitation. C’était une belle activité. Après l’ouverture officielle, on avait inscrit sur notre page Facebook qu’on ouvrait à 14 h. Ç’a été surprenant, les gens de la municipalité sont venus voir. Ils ont goûté et acheté. Nous avons eu une journée fantastique. On est ravi, encore plus qu’on ne pensait l’être. »

Un projet d’envergure

Pour son ouverture officielle, la Distillerie Cap-Chat proposait et a mis en marché une vodka et quatre gins de couleur et de caractère aromatique distinctif élaborés avec des ingrédients issus du terroir de la Haute Gaspésie.

« Je me suis pratiqué une vingtaine d’années avec une autre entreprise, un vignoble, une cidrerie et une distillerie. Toute la gamme ImaGin avait déjà été développée à mon ancienne distillerie. Elle a déjà été testée sur le marché, j’avais déjà commencé à la commercialiser. Je l’ai vraiment concocté, élaboré et je l’ai faites évoluer avec le temps. Ce n’est donc pas un produit sorti d’un chapeau, c’est un projet qui mijotait depuis un certain temps et qui a pris beaucoup de mon ancienne distillerie pour mettre au point les produits qu’on a aujourd’hui. »

Fleurs, plantes, épices et herbes sauvages

Les gins ImaGin® sont élaborés avec des fleurs, des plantes, des épices et des herbes sauvages et naturelles cueillies pour la plupart en Haute-Gaspésie. Les pigments de couleur que l’on y retrouve sont tous naturels et d’origine végétale.

Les quatre gins (photo courtoisie)

 « Les recettes originales, je les ai modifiées. Je les ai adaptées avec les produits locaux que l’on retrouve ici. Par exemple, le rouge. J’ai ajouté l’églantier, donc le fruit rouge de bord de mer. Avec le jaune, j’ai introduit les poivres des dunes, mais en fleurs. Elles sont récoltées ici, disons dans l’arrière-pays de Cap-Chat. »

  • ImaGin® Violet – Le Floral – Gin floral présentant entre autres des notes de lilas.
  • ImaGin® Jaune – L’Épicé – Gin élaboré avec diverses épices dont le poivre des dunes en fleurs.
  • ImaGin® Vert – Le Forestier – Gin où le genièvre est soutenu par des arômes de thuya et de sapin baumier.
  • ImaGin® Rouge – L’Églantier sauvage – Gin élaboré avec le fruit des rosiers sauvages cueilli en bordure de mer en Gaspésie. Il révèle des arômes fruités d’églantier et de subtiles notes marines.

Pour la suite des choses

Malgré le fait que cinq nouveaux produits sont déjà proposés à la distillerie, l’équipe derrière le projet ne flâne pas pour autant.

« Les défis sont ce qui m’animent. Faire des produits originaux, essayer de faire des choses différentes de ce qui est déjà fait, ne pas nécessairement rester dans la conformité. J’aime créer des choses et relever tous ces défis. La satisfaction vient la plupart du temps dans le succès. »

« Dans l’univers des spiritueux, on est constamment en recherche et développement. En ce moment, on travaille déjà sur d’autres produits. On ne se contentera pas de ce que nous avons en ce moment. La vodka et les produits ImaGin ne sont que des produits de départ. Mon fils et moi travaillons à élaborer des choses distinctes. On va soumettre ça aux clients et on va voir s’ils aiment ce que nous faisons. »

Des produits locaux, autant que possible

Bien évidemment, très peu de détails sont disponibles sur les nouveaux produits que la distillerie est en train de concevoir. Toutefois, monsieur Bourget assure qu’autant que possible, les produits locaux resteront un aspect important de sa marchandise.

« Si on veut faire un spiritueux à partir de céréales, on voudrait que les céréales proviennent de la région. C’est déterminant, c’est de cette façon qu’on enracine une distillerie, en allant chercher les saveurs des produits locaux. Après ça, on est capable d’exporter ailleurs. »

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