Pas de nouvelles du maire Caron
Les cofondatrices du projet de la maison des jeunes au parc Ernest-Lepage poursuivent leurs effortsChantale Marin, la cofondatrice du projet de la maison des jeunes au Parc Ernest-Lepage, accompagnée de son associée, Claire Dubé, se sont rendues à l’assemblée du conseil municipal lundi dernier pour discuter avec le maire de Rimouski, Guy Caron, du courriel de refus qu’elles ont reçu de sa part il y a quelques semaines.
Claire Dubé a pris la parole (voir vidéo) pour exprimer son désarroi face à la situation. Elle a mentionné que la maison du gardien, que la Ville songe à faire démolir, représente un morceau important de l’histoire de Rimouski. Comme l’a mentionné Chantale Marin, madame Dubé rappelait au maire qu’elles avaient trouvé une personne qui s’occuperait gratuitement des travaux de rénovations de la maison.
Guy Caron lui a alors répondu que ce n’est pas la Ville qui désigne et autorise les maisons de Jeunes. Il a également mentionné le fait que la raison derrière le projet était d’abord pour freiner les violences au parc, un problème vraisemblablement réglé depuis le plan d’action mis en œuvre en septembre.
Une ambiance incomfortable
Le ton est devenu plus hostile à la fin.
« Les élèves restent à l’école sur l’heure du dîner. Ce serait une bonne affaire qu’ils puissent sortir de l’école et qu’ils n’y passent pas toute la journée. C’est quelque chose qu’on offrait. »
« Les directions d’écoles ne sont pas d’accord avec vous madame Dubé. »
« On ne fait pas ça pour les directions d’écoles, on le fait pour les élèves. »
Ce à quoi monsieur Caron a rétorqué avoir répondu à la question.
« C’est ça la Ville de Rimouski pour les ados », a alors ajoutée Chantale Marin, tandis que son associée regagnait son siège.
Un retour plus amicale
Si les premiers échanges entre les deux partis ont été plutôt hostiles au départ, une requête de madame Dubé, demandant de rencontrer le maire avec madame Marin pour discuter à nouveau des avenues possibles a été bien reçu par ce dernier.
Toutefois, en entrevue avec Chantale Marin plus tôt aujourd’hui, celle-ci rapporte que le maire de Rimouski ne les a pas encore contactés.
« Je ne l’ai pas appelé, mais lundi on l’a relancé là-dessus, comme quoi on voulait une rencontre et on n’a jamais eu de retour d’appel de sa part. Il y a un manque de vouloir de la Ville. »
Pas l’intention de s’arrêter
Malgré tout, les deux femmes n’ont pas l’intention de baisser les bras. Elles comptent bien aller jusqu’au bout.