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Justice

Agression sexuelle : orientation reportée

Douglas Quirion, de Gaspé, a été arrêté le 9 novembre dernier
Douglas Quirion, en 2010, à gauche et en 2022, à droite. (Photos courtoisie SQ)

Douglas Quirion, de Gaspé, arrêté le 9 novembre dernier relativement à plus d’une douzaine d’événements différents en matière d’agression sexuelle, de contact sexuel et d’incitation à des contacts sexuels, était de retour au tribunal, mercredi matin, au palais de justice de Percé.

Sa présence était requise afin de donner une orientation à ses dossiers en plaidant coupable ou non coupable.

Or, les dossiers ont été reportés à la même étape au 24 janvier prochain. Quirion a pu recouvrer sa liberté le 10 novembre, lors de sa première comparution, moyennant le respect de plusieurs conditions. Il ne doit pas changer d’adresses et il doit garder la paix et avoir une bonne conduite.

Il interdit à l’homme de 60 ans de communiquer directement ou indirectement avec plaignants/tes aux dossiers, de s’approcher des parcs publics ou d’avoir un travail rémunéré qui le placerait en relations de confiance avec des jeunes.

Le palais de justice de Percé (Photo courtoisie)

Sur une longue période

« Les événements reprochés se seraient produits entre le 9 mars 1978 et le 17 avril 2011 dans la municipalité de Percé, mais on n’écarte pas la possibilité que le suspect puisse avoir fait d’autres victimes non identifiées à ce jour », rapportait le sergent de la Sûreté du Québec (SQ), Claude Doiron, au moment de l’arrestation de Douglas Quirion, le 9 décembre dernier.

Crime en séries

Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée.

« Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes », explique le porte-parole policier.

La Sûreté du Québec rappelle qu’en tout temps, le public peut également transmettre des informations de façon confidentielle à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

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