Recherches déplacées vers le Sud
Pêcheur disparu en GaspésieLa Sûreté du Québec (SQ) confirme que les recherches pour retrouver les traces d’un pêcheur de mollusques disparu sur le rivage, à Cap-des-Rosiers, en Gaspésie, vendredi dernier, se poursuivent pour une cinquième journée.
« Nous avons cependant déplacé les recherches plus au Sud de Gaspé, dans le secteur de l’Anse-à-Beaufils et Percé, en tenant compte des courants. Nous avions ce matin des policiers qui patrouillaient le secteur visé en embarcation nautique et des policiers qui effectuaient des recherches le long des berges. Toutefois, nous n’utilisons ni plongeurs ni hélicoptère aujourd’hui. Ce sont des observations qui s’effectuent sur la mer et le long des berges », précise le sergent Claude Doiron, de la SQ. Hier, ce dernier précisait qu’il n’y a pas vraiment de temps déterminé pour des recherches du genre.
Pas de délai
« Il n’y a pas de délai ou de norme du genre pour les recherches sur le terrain. Il arrive toujours un stade où certaines décisions doivent être prises, mais nous ne sommes pas rendus là. Aujourd’hui, il fait beau et on a les conditions pour poursuivre les recherches », signalait le sergent Doiron.
Drones demandés
Radio-Canada rapportait ce matin que la famille du disparu n’a pas perdu espoir. « La famille et les proches du pêcheur porté disparu, Jacques Dunn, ne baissent pas les bras et espèrent toujours le retrouver. Ils lancent un nouvel appel à la population pour obtenir davantage d’aide dans les recherches, surtout auprès des personnes pouvant avoir des drones. Ils demandent aussi à quiconque se promène sur la plage d’accorder une attention particulière à l’eau », indique-t-on.
Le reportage comprend aussi quelques commentaires de la fille du disparu. « Depuis le 30 décembre, un vaste territoire a été exploré pour le retrouver, c’est-à-dire toutes les berges accessibles à pied de L’Anse-au-Griffon jusqu’à Penouille et Cap-aux-Os », affirme la fille du pêcheur, Isabelle Dunn. « Les gens se placent sur des caps et scrutent l’horizon pour distinguer si un objet pouvant lui appartenir flotterait sur l’eau. »
Plus d’info
Dans ce même reportage, madame Dunn soutient qu’elle est déçue du peu d’information qui lui sont transmises par les autorités policières : «[Une journée], il y avait un policier qui est resté dans son auto sans venir nous voir une seule fois. Sinon, plusieurs plongeurs sont partis précipitamment après leurs recherches sans me faire de mise à jour et me dire de quelle façon avance leur travail. »