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Encore primé pour ses recherches

Guillaume St-Onge figure à nouveau parmi les 10 découvertes de l’année 2022 de Québec Science
Guillaume St-Onge en compagnie de Méril Mérindol, étudiant au doctorat en océanographie de l’ISMER-UQAR. (Photo courtoisie UQAR)

(Par l’Université du Québec à Rimouski) Directeur de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski de l’UQAR, Guillaume St-Onge, figure à nouveau parmi les 10 découvertes de l’année 2022 de Québec Science. Le top 10 du magazine souligne les recherches québécoises les plus remarquables de la dernière année.

Fait exceptionnel, il s’agit d’une quatrième présence dans ce palmarès pour Guillaume St-Onge. La 30e édition de ce palmarès est encore une fois établie en fonction de l’importance des découvertes, de la méthodologie employée et des retombées observées ou potentielles.

Une recherche sur des glissements de terrain sous-marins du Saint-Laurent a retenu l’attention du jury de Québec Science.

Elle a été réalisée par Méril Mérindol, étudiant au doctorat en océanographie de l’ISMER-UQAR et par Guillaume St-Onge. Leurs collègues Nabil Sultan et Sébastien Garziglia, de l’Ifremer en France ainsi que Patrick Lajeunesse, de l’Université Laval, ont aussi contribué à la recherche.

Zones d’instabilité sous-marines

À bord du Coriolis II, l’équipe a effectué durant l’été 2020 une mission d’une dizaine de jours afin de cartographier douze zones d’instabilité sous-marines de l’estuaire du Saint-Laurent.

Elle a pu identifier, échantillonner et dater une cinquantaine de dépôts de glissements sous-marins répartis sur 220 kilomètres, de La Malbaie à Baie-Comeau.

À bord du Coriolis II, l’équipe a effectué une mission d’une dizaine de jours pendant l’été 2020. (Photo courtoisie UQAR)

Les travaux de recherche ont permis de déterminer que ces glissements coïncident avec les principaux tremblements de terre historiques survenus dans cette région, en plus d’avoir identifié deux événements sismiques préhistoriques et démontré que le séisme de 1663 est le plus important des 2000 dernières années.

Ces découvertes sont importantes pour établir l’aléa sismique dans le Saint-Laurent. « Depuis plusieurs années, des chercheuses et des chercheurs de l’UQAR s’illustrent dans le classement de Québec Science. Cette reconnaissance témoigne de l’importance des recherches qu’ils réalisent avec leurs équipes, de même que du rayonnement de leurs travaux », indique la vice-rectrice à la formation et à la recherche, Dominique Marquis.

Un accomplissement rarissime

C’est la quatrième fois que les travaux de Guillaume St-Onge s’inscrivent parmi les dix découvertes de l’année de Québec Science – un accomplissement rarissime pour ce palmarès annuel.

Le chercheur en océanographie a figuré dans ce palmarès pour des travaux sur le déversement du lac Agassiz-Ojibway dans la baie d’Hudson (2008), la présence d’un lac sous-glaciaire dans le cratère des Pingualuit au Nunavik (2012) et la variation de température de surface de l’Atlantique Nord des 2900 dernières années (2020).

Guillaume St-Onge (Photo courtoisie UQAR)

« Il est exceptionnel pour un chercheur de figurer à quatre reprises dans ce palmarès. M. St-Onge mérite nos félicitations pour la qualité, la rigueur scientifique et l’originalité de ses travaux tout au long de son parcours en recherche », souligne le recteur François Deschênes.

Les internautes sont invités à voter pour leur découverte préférée en se rendant sur le site Web du magazine Québec Science. Le vote se déroule jusqu’au 16 février. 

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