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La chaise géante devra être réparée

La chaise géante, renversée à cause des vents violents (Photo journallesoir.ca, Olivier Therriault)

La grande chaise de bois qui arbore le centre-ville de Rimouski depuis plus d’un an et qui a été renversée lors des vents violents du mois dernier, a dû être déplacé à l’atelier de Rabot D. Bois pour permettre sa restauration : un projet qui s’annonce plus ardu que prévu.

Le propriétaire de Rabot D. Bois – soit l’entreprise qui a conçu la chaise – Mathieu Jean, explique que le monument a subi d’autres dommages à cause de son transport.

« Elle est vraiment plus endommagé que ce à quoi je m’attendais. Quand je suis allé la voir, elle était tombée et seulement le dossier était à réparer. Lorsqu’il l’on déménagé ici, ils l’ont démonté, alors ils ont brisé d’autres morceaux. Lors du transport en camion, d’autres morceaux se sont brisés. Pour l’instant, on dirait plutôt une chaise pliante. »

Prévenir une situation semblable

« C’est sûr que personne ne pouvait deviner que la chaise serait à risque avec les vents. Par contre, l’année passée, la chaise avait été entreposée pour l’hiver, ce qui est mieux. Après, déplacer une chaise comme celle-là, ça prend une grue, beaucoup de ressources matérielles, humaines et monétaires, alors c’est là que la Ville a décidé de ne pas l’entreposer à l’intérieur cet hiver », raconte monsieur Jean.

Le transport de la chaise géante (Photo journallesoir.ca, Olivier Therriault)

« Je les comprends dans le sens que ce sont des frais récurrents et qu’il s’agit d’un élément architectural convivial, qui n’est pas tellement utile pour la sécurité de tout le monde au final, mais nous avions déjà parlé de la faire ancrer au sol. C’est quelque chose qui devrait être fait l’été prochain, du moins selon les informations que j’ai des travaux publics. »

Historique du projet

Rappelons que la chaise a été construite en 2021, dans le cadre du 325e anniversaire de Rimouski.

« Avec mes grandes idées, j’ai proposé qu’on fasse la plus grosse chaise Adirondack au Québec. J’ai fait une offre à la ville qu’elle ne pouvait pas refuser, dans le sens que mon but était d’aider Rimouski à rayonner et de faire connaître mon entreprise, alors ce n’était pas du tout un projet qui a été payant pour moi. Au contraire, j’ai des pertes brutes sur le projet. Ce n’est pas nécessairement quelque chose que les gens réalisent. »

« Après, l’opinion publique sur la chaise est assez partagée. Il y a une moitié qui trouve ça « cool » et l’autre moitié qui se dit « la Ville n’a pas bien fait de mettre de l’argent là-dessus, ça ne sert à rien. » Ça sert à quelque chose, parce que les touristes aiment ça, ça attire les gens, ça fait parler de Rimouski et la Ville ne l’a pas payé cher. Oui, ça vaut cher, mais j’en ai fait une contribution. C’était un « trip » qu’on voulait faire et aider Rimouski à rayonner sur la scène provinciale. »

Retour prévu dans le paysage rimouskois

Comme sa construction a nécessité plusieurs heures de travail, Mathieu Jean estime que les réparations seront également un projet d’envergure, qui devrait prendre une cinquantaine d’heures.

« Tant qu’à la réparer, ce serait bien de pouvoir la retaper un peu. De passer un coup de papier sablé et de refaire la finition. J’ai reçu la chaise hier, mais je suis à la recherche d’un organisme communautaire – ce serait vraiment bien que ce soit des jeunes – qui viendraient nous aider avec la finition. »

Il s’attend à ce que les travaux se terminent aux alentours du début du mois de juin.

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