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Une nouvelle histoire de Jean-Marc Cormier

Jean-Marc Cormier (crédit photo : JMC Davedesign) avec la couverture de son nouveau livre, disponible depuis aujourd’hui au Canada

L’auteur Beauceron Jean-Marc Cormier, Rimouskois d’adoption depuis 1975, vient de faire paraître le format papier de son premier livre en 18 ans : « Le vieil homme et Lambert », aux éditions Persée.

« Un homme blanc du Québec dans la soixantaine. Un jeune homme du Kakaokro, un pays africains
fictif. Une arnaque sentimentale doublée d’un enlèvement et d’une demande de rançon expédiée
à un ministre du gouvernement du Canada. Deux policiers, l’un africain, l’autre canadien d’origine
Sikh, mènent une enquête qui piétine. Trois truands qui sont aussi des soldats de la faction rebelle
dans une guerre civile. Une confrontation de points de vue entre leur chef et la victime visée par
l’enlèvement », indique la quatrième de couverture.

Son nouveau roman est un travail de longue haleine, dont l’inspiration initiale lui est venu en 2009. Lui qui a voyagé au Sénégal dans le cadre de son travail, avait envie de voyager à sa retraite.

« Je connaissais déjà un pays d’Afrique, alors je me suis dit que j’allais essayer d’en connaître un autre. J’ai commencé à me documenter sur la Côte d’Ivoire, un pays intéressant quand j’ai travaillé au Sénégal pendant les années 1980. J’ai alors découvert via Internet qu’il y avait un système d’anarque sentimentale qui fonctionnait dans les salles de clavardage. »

L’arnaque sentimentale

« Dans les salles de clavardage, des gens disaient : j’ai un correspondant en Côte d’Ivoire qui me demande de l’argent. Je me suis donc intéressé au sujet, en me disant qu’il y avait peut-être quelque chose à faire avec ça. J’ai fait mon voyage là-bas, j’ai fais du repérage sur les lieux et j’ai continué à développer cette idée pendant les sept ou huit années qui ont suivi. »

« Par contre, l’arnaque sentimentale ne suffisait pas, alors j’ai commencé à développer une histoire o.u il y a beaucoup de rencontres interculturelles. Un enlèvement, une demande de rançon : il y a un caractère policier dans le roman, mais ce n’est pas un polar. C’est un roman au sens large, qui n’appartient pas à un genre définit. »

« Le personnage québécois est victime de l’enlèvement, mais avec son arnaqueur. Les deux se font enlevés et ce n’est pas l’arnaqueur qui en est responsable. Ça permet de confronter des points de vues, très diversifiés. »

Le roman

Le livre, d’un peu plus de 200 pages, fait appel à un vocabulaire recherché. De plus, le roman est doté d’un avertissement d’entrée de jeu qui fait savoir au lecteur que l’auteur se sert du nouchi et offre les définitions des expressions tout au long de l’histoire.

La lecture est donc non seulement recherché, mais aussi accessible.

À propos de l’auteur

Très habile avec les mots, monsieur Cormier a écrit près d’une douzaine de livres depuis 1972, en plus d’avoir écrit des paroles de chansons pour deux albums.

Il est également une personnalité du monde des communications : « l’écriture a toujours été près de moi. »

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