Chasser dans le secteur « Chaloupe »
Pas juste pour le cerf, le service aussiUne excursion de chasse sur l’île aux cerfs, Anticosti, demeure une expérience mémorable et ce n’est pas que la récolte d’un cerf bien panaché qui assure la qualité du séjour.
Tout ce qui gravite autour d’une excursion de chasse, hors du continent, au milieu du Golfe du Saint-Laurent, contribue à la satisfaction du chasseur. Outre le territoire de chasse, le travail du guide et la qualité de l’hébergement, il y a aussi cet aspect moins connu, mais qui fait souvent une grande différence, le service à la clientèle.
Lors d’un séjour en novembre 2022 au Pavillon Chaloupe, dans l’Est de l’Île, dans un territoire auparavant propriété de Safari-Anticosti, maintenant de SÉPAQ-Anticosti depuis 2021, mon groupe et moi avons pu apprécier ce côté habituellement absent d’une chronique de chasse, le service à la clientèle, qui avec celle de la table du chef Maxime Proulx; de Cabano, fait l’excellente réputation du Pavillon Chaloupe.
Un duo efficace, du matin au soir
Du petit matin, jusqu’à souvent tard en soirée, en plus du midi, Adrienne Boisvert et Élisabeth Beaudoin, demeurent toujours accueillantes, agréables, attentionnées, souriantes et d’une grande gentillesse. Adrienne en était à sa seconde année au Pavillon Chaloupe, loin de ses parents et amis de Saint-Quentin, au Nouveau-Brunswick.
Outre les beautés intrinsèques d’Anticosti, l’isolement demeure non négligeable. Mais la magie de l’île opère, tant pour le travailleur, que le visiteur et le chasseur.
En 2022, Adrienne a choisi le calendrier de 42 jours de travail, avec deux semaines de congé. Après avoir passé une partie de l’été à l’Auberge McDonald, la chasse venue, elle s’est dirigée vers le Pavillon Chaloupe qu’elle connaissait depuis 2021.
« Du monde de chez-nous »
Au cours de la saison de la chasse, le travail est plus exigeant, sept jours, sur sept. « La même journée que les clients quittent; 35 à la fois, on accueille de nouveaux groupes en après-midi. J’adore les nouvelles rencontres que ce travail m’apporte. Au souper, de voir la joie dans les yeux des chasseurs, et très tôt au déjeuner, c’est de ressentir cette énergie qui se dégage des tablées. L’aspect social du travail favorise des rencontres avec des gens très sympathiques venus du Québec, du Canada et des États-Unis. J’ai déjà accueilli des clients d’Edmundston. J’ai eu un grand plaisir à servir du monde de chez-nous », commente Adrienne.
De retour en 2023
Un travail qui impose une discipline, faut le dire, mais qui est source de grandes satisfactions. « Il faut aimer ça. Les nuits sont courtes, mais au service aux tables, à deux, on se partage des temps de travail et de pauses, en alternance ». Et avec les autres membres du personnel, des cuisines, aux guides de chasse : « On forme une petite famille, unie. Travailler sur l’Île d’Anticosti, c’est une autre réalité que celle du continent », dit celle qui entre la chasse et la villégiature sur l’île, de retour chez elle, s’adonne à des activités familiales, sociales, sportives, et des voyages.
Sera-t-elle de retour sur l’île d’Henri Menier en 2023 ? « Très certainement! », affirme Adrienne sans hésiter, qu’on pourra rencontrer, et apprécier toutes ses qualités professionnelles au cours d’un séjour au Pavillon Chaloupe, de SÉPAQ-Anticosti.