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Ce que rapporte la SOPER…

…Et son budget de 1 M$!
Le maire de Rimouski, Guy Caron, le président du Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent, Bertin Denis, la ministre Maïté Blanchette-Vézina et le président-directeur général de la Société de promotion économique de Rimouski, et fondateur et entrepreneur en chef de Novarium, Martin Beaulieu. (Photo Alexandre D’Astous-Journal Le Soir)

Le conseil municipal a adopté hier soir une résolution pour adopter le budget de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER), qui coûte un peu plus de 1 M$ à la Ville, mais vaut largement cet investissement selon le maire, Guy Caron.

Voilà une occasion d’expliquer aux citoyens, dont certains critiquent l’organisme, ce à quoi sert la Société de promotion économique.

« La SOPER est le partenaire de Rimouski pour le développement économique. Elle joue son rôle d’accompagnement des nouvelles entreprises et elle est responsable de la répartition des fonds d’investissement qui lui sont confiés par la Ville ou par la MRC. Il faut rappeler qu’elle dessert également la MRC. C’est aussi l’organisme qui, au nom de la Ville, gère la situation de l’immigration, en collaboration entre autres avec la Table de concertation. »

« Je souhaite rappeler également que Novarium, le campus d’innovation, a été construit grâce à l’initiative de la SOPER. Celle-ci est aussi l’interlocutrice privilégiée de la Ville pour l’obtention de la Zone d’innovation de l’Économie bleue. C’est le mandataire économique de la Ville de Rimouski », explique monsieur Caron.

On sort le politique

Dans l’esprit de Guy Caron, il n’y a aucun doute que la SOPER fait son travail.

« Absolument! L’alternative serait que la Ville s’occupe directement des projets de développement économique, mais peu de villes le font. En recourant à une organisation comme la SOPER, on sort le politique de la démarche. L’évaluation des projets et de ses coûts est donc réalisée de manière indépendante. Les suggestions nous arrivent à la Ville. Celle-ci a trois sièges au conseil d’administration de la SOPER. La MRC en a un. On a un mot à dire dans les décisions qui se prennent. »

Le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photo: journallesoir.ca, Véronique Bossé)

37 M$ en projets divers

« Grossièrement, sur cinq ans, il y a eu environ pour 37 M$ de projets réalisés par la SOPER, à Rimouski ou dans la MRC. La Société de promotion économique de Rimouski s’occupe aussi de tourisme. La SOPER a vu ses responsabilités prendre de l’ampleur avec la disparition du CLD (centre local de développement) et dessert donc aussi la MRC », précise aussi monsieur Caron.

Ile Saint-Barnabé

Parlant de tourisme, le conseil municipal appuie aussi le développement touristique de l’île Saint-Barnabé, un dossier qui relève de la SOPER.

« Ça vaut la peine de continuer d’investir sur l’île. Il y a toujours beaucoup de gens qui s’y rendent. On essaye d’améliorer les installations. On devra se poser éventuellement la question de quelle manière on pourrait travailler pour la promotion du tourisme, mais aussi sur sa protection environnementale. C’est la raison pour laquelle on l’a inscrit dans notre droit de préemption comme zone de divertissement », signale Guy Caron.

Tourisme/ Plein-air
L’île Saint-Barnabé, où des randonneurs peuvent se rendre dans une activité encadrée par Tourisme Rimouski. (Photo: Armand Dubé)

Plus que l’argent

Le président directeur-général de la SOPER, Martin Beaulieu, rappelle que les interventions de l’organisme surpassent le simple aspect du financement. « Pour le grand projet de l’usine Miralis (45 M$), nous avons contribué à réaliser la démarche, mais nous n’y avons pas investi. C’est pourtant un projet qui a des retombées majeures. »

La SOPER emploie 16 personnes.

Un gros projet

Le Soir a demandé à monsieur Beaulieu de donner une idée à nos lecteurs d’un projet ou d’une démarche qui retient son attention ces jours-ci.

« Nous sommes en démarche pour obtenir une certification de Zone d’innovation, avec des partenaires de la Gaspésie. Pour l’expliquer simplement, c’est d’aller cherche une reconnaissance de Rimouski et de l’Est du Québec comme étant le centre nerveux de tout ce qui est économie bleue (NDLR : reliée au fleuve et aux océans). Ça concrétiserait le travail qui a été fait dans le milieu, depuis 20 ans ou 25 ans. »

Martin Beaulieu (Photo: courtoisie)
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