Stupéfiants : en liberté sous condition
Perquisition de Rivière-du-LoupPaméla Bernier, 28 ans, arrêtée le 3 février dernier lors d’une importante perquisition en matière de lutte au trafic de stupéfiants à Rivière-du-Loup, était de retour en Cour mardi dernier, au palais de justice de Rivière-du-Loup, pour son enquête sur remise en liberté.
L’accusée a été remise en liberté sous conditions et elle reviendra devant le tribunal le 3 mars pour donner une orientation à ses dossiers, notamment par l’enregistrement d’un plaidoyer.
Opposé à sa remise en liberté
Elle avait comparu une première fois le 3 février. Le procureur de la Couronne s’était alors opposé à sa remise en liberté. Rappelons que la détention préventive, purgée avant l’imposition d’une peine, cotre pour 1,5 jour par jour de prison.
Perquisition
Les enquêteurs et patrouilleurs du poste MRC de Rivière-du-Loup, en collaboration avec les enquêteurs de la division des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec, accompagnés d’un maitre-chien, se sont rendus dans une résidence de la rue Alfred-Fortin à Rivière-du-Loup où ils ont fait la découverte de :
· 12 plants de cannabis ;
· Environ 10 grammes de haschisch ;
· 38 comprimés de méthamphétamine ;
· Environ 165 grammes d’huile de cannabis de type « wax »;
· 22 vapoteuses à wax ;
· Environ 5.4 kg de cannabis ;
· Plusieurs comprimés de médicaments sous ordonnance ;
· Un certain montant d’argent comptant ;
· Une arme prohibée avec munitions ;
· Un pistolet à plomb (type 9 mm) ;
· Divers équipements servant au trafic de stupéfiants.
Trois arrestations
Trois résidents ont été arrêtés sur place, dont Paméla Bernier et Simon Hudon, 29 ans, qui demeure détenu pour le moment. Une troisième personne, une femme âgée de 36 ans, a été libéré par voie de sommation en attendant la suite des procédures judiciaires.
Les suspects doivent répondre à une kyrielle de chefs d’accusation allant de production, de possession ou de possession en vue de trafic de stupéfiants, menaces, bris de sursis et de probation, possession d’une arme prohibée ainsi que pour recel de moins de 5 000 $.
La SQ précise que ce sont des informations reçues du public qui ont permis de mener à bien cette opération.