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Sainte-Flavie considère ses options

Sainte-Flavie (Photo Facebook – crédit : Lina Giguère)

La municipalité de Sainte-Flavie a tenu cette semaine une assemblée publique, concernant son souhait de procéder à des travaux d’atténuation du risque d’érosion et de submersion côtière pour la zone au cœur du village.

Cette zone se situe du côté est du quai, jusqu’à l’est du Centre d’Art Marcel Gagnon; ce qui représente une longueur d’intervention d’approximativement 1,5 km. Les deux options discutées sont une recharge de la plage où son enrochement.

Métal du Golfe_VF

« Nous avons présenté le plan de match à la population. On voulait aussi valider avec eux ses composantes, parce que nous avons plusieurs scénarios à analyser, dans le but de protéger les gens et la municipalité qui doivent vivre avec l’érosion côtière. On voulait donc avoir des retours, pour alimenter notre plan, alors les gens qui étaient présents ont pu nous faire part de leurs commentaires », explique le maire de Sainte-Flavie, Jean-François Fortin.

Une deuxième consultation

Il ajoute qu’il s’agit uniquement d’un premier contact avec la population, puisqu’une autre assemblée, plus détaillée, prendra place en juin.

« Il n’y a pas eu de développement depuis lundi, dans la mesure où nous avons pris des notes, pour ensuite tenir une deuxième assemblée publique en juin. Nous aurons alors plus de détails concernant notre plan. Nous avons aussi demandé à nos concepteurs de nous faire des visuels plus précis. Des conceptions en 3D qui vont nous permettre de conceptualiser, permettant aux gens de voir de quelle manière ce qui est proposé les impacterait. »

« Cette deuxième assemblée devrait nous permettre de savoir à quel moment, exactement, l’intervention projetée va avoir lieu. »

Des citoyens concernées

« On a vu qu’il y a un grand intérêt pour la protection du rivage. Les gens étaient contents que la municipalité soit proactive et qu’elle agisse de manière préventive. Les citoyens ont aussi été surpris de notre plan de financement, qui n’affecte pas les fonds publics. C’est-à-dire que notre plan d’action est autofinancé. Ça nous permet de présenter un ouvrage qui n’aura pas à être un poids, ni pour la communauté ni pour les propriétaires riverains. »

« On s’est aussi fait demander pourquoi nous avons choisi une approche qui diffère un peu des autres secteurs de la communauté. Dans les deux dernières années, nous avons procédé à la relocalisation de maisons, pour des propriétés qui ont été jugées plus fragiles à l’érosion côtière. Comme nous ne voulons pas dénaturer tout le visuel de notre cœur de village, on y va plutôt avec une approche globale qui permet de protéger un grand secteur, par une intervention qui est cohérente et qui vise à protéger le secteur où la valeur foncière des propriétés à l’intérieur de ce périmètre est importante. On parle à peu près du tier de la valeur foncière de la municipalité, qui se trouve dans ce secteur. »

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