Autoroute 20 : un comité se forme

Tout le monde parle de l’autoroute 20, sauf les gens de Rimouski : c’est l’avis de Pierre-Paul D’Anjou, qui a eu l’idée de former un comité afin de déterminer l’intérêt des Rimouskois, face au prolongement de l’autoroute.

« L’idée, c’est de savoir si oui ou non, les gens de Rimouski sont intéressés à ce que le réseau routier soit amélioré, à l’ouest de Rimouski. Afin de savoir si ça se ferait par la 20 ou la 132 et jusqu’où on veut se rendre », explique monsieur D’Anjou.

« On forme donc un comité provisoire pour déterminer une structure organisationnelle et aller chercher le pouls de la région de Rimouski-Neigette. C’est ça que l’on veut découvrir. Si personne n’est intéressé, on va vivre avec ce que nous avons et les gens s’arrangeront avec ce qu’ils auront. »

Déjà en marche

Monsieur D’Anjou n’aura pas perdu de temps : il a déjà contacté certaines personnes qui pourraient vouloir se joindre au comité.

« Nous allons déterminer une journée pour la réunion, dans laquelle nous allons déterminer un canevas, pour voir jusqu’où on irait. Premièrement, si oui ou non les personnes convoquées sont intéressées à y travailler. Si oui, on mettra en branle un processus pour aller chercher soit le oui, soit le non. »

« Si on fait tout ça, c’est à cause de l’immobilisme de la classe politique rimouskoise, comme l’a si bien dit l’ancien ministre libéral, responsable d’avoir instauré l’autoroute 20 à Trois-Pistoles. »

Faire contrepoids

Malgré le fait qu’il soit l’instigateur du projet, monsieur D’Anjou insiste sur le fait qu’il n’est pas président de ce comité, ni responsable de celui-ci.

« Comme il n’y a personne qui est allé de l’avant pour obtenir l’avis général de la population et comme il y a une contestation du côté de Trois-Pistoles, on veut faire un contrepoids. Déterminer si oui ou non on veut aller de l’avant avec ce projet, ce sera au comité d’en décider. »