Un nouveau modèle de construction

L’organisme CMētis, spécialisé en développement immobilier écologique, a annoncé lundi la construction du tout premier écoquartier de cette ampleur au cours des deux prochaines années, dans l’Est du Québec.

Le projet sera réalisé à Métis-sur-Mer.

Alors que se déroulait à Rimouski une rencontre majeure sur la crise du logement, CMētis propose une solution en habitation qu’elle estime concrète et applicable partout dans l’Est.

20 unités

La première phase du projet, évaluée entre 8 et 10 M$ et comportant un volet abordable de 20 unités, a été présentée aux médias, aux Jardins de Métis. L’écoquartier, situé sur les plateaux surplombant le fleuve à Métis-sur-Mer, met de l’avant un modèle d’affaires novateur pour lequel des plans d’architecte et d’ingénierie sont déjà en cours de conception.

« La mission qu’on se donne avec CMētis est extrêmement ambitieuse. On vise à revoir notre rapport à l’occupation du territoire et à l’habitation. En pleine crise du logement, des solutions innovantes s’imposent. En à peine un an, le projet a déjà fédéré des dizaines de partenaires et collecté d’importantes sommes », explique Philippe Dufort, président de CMētis et expert en innovation sociale.

L’épaule à la roue

La Société d’habitation du Québec (SHQ) a retenu le projet des 20 unités abordables de la phase 1 de ce premier projet de CMētis par le biais du Programme d’habitation abordable Québec (PHAQ).

Quant à elle, la Municipalité de Métis-sur-Mer met l’épaule à la roue en cédant à l’organisme un terrain pour l’écoquartier en plus d’une contribution évaluée à 1,2 M$ par l’exonération des taxes foncières pendant 35 ans.

Le fondateur de l’organisme ajoute que « plusieurs autres projets d’envergure sont déjà en démarrage ailleurs au Bas-Saint-Laurent ». D’autres annonces suivront au cours des prochains mois.

À propos

CMētis est un organisme à but non lucratif (OBNL) à haut impact de transformation sociale intégrant les expertises de la conception, de la construction et du développement immobilier écologique. Il met à disposition des collectivités les ressources permettant un design social de leurs territoires selon les principes d’inclusion, de mixité et de justice socio-environnementale.