Enquête sur remise en liberté pour Hudon
Simon Hudon, 29 ans, arrêté le 3 février dernier lors d’une importante perquisition en matière de lutte au trafic de stupéfiants à Rivière-du-Loup était de retour à la Cour lundi au palais de justice de Rivière-du-Loup pour la tenue de son enquête sur remise en liberté.
Celle-ci se tiendra ce mercredi 1er mars devant le juge de garde qui aura à décider si l’accusé peut ou non être remis en liberté pendant le processus judiciaire.
Hudon a comparu une première fois le 3 février au palais de justice de Rivière-du-Loup. Le procureur de la Couronne s’était alors opposé à leur remise en liberté et sa position n’avait pas changé le 14 février. Rappelons que la détention préventive, purgée avant l’imposition d’une peine, cotre pour 1,5 jour par jour de prison.
Perquisition dans une résidence de la rue Alfred-Morin
Les enquêteurs et patrouilleurs du poste MRC de Rivière-du-Loup, en collaboration avec les enquêteurs de la division des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec, accompagnés d’un maitre-chien, se sont rendus dans une résidence de la rue Alfred-Fortin à Rivière-du-Loup où ils ont fait la découverte de :
· 12 plants de cannabis ;
· Environ 10 grammes de haschisch ;
· 38 comprimés de méthamphétamine ;
· Environ 165 grammes de drogue de type « wax »
· 22 vapoteuses à wax ;
· Environ 5.4 kg de cannabis ;
· Plusieurs comprimés de médicaments sous ordonnance ;
· Un certain montant d’argent comptant ;
· Une arme prohibée avec munitions ;
· Un pistolet à plomb (type 9mm) ;
Divers équipements servant au trafic de stupéfiants.
Trois résidents ont été arrêtés sur place. Simon Hudon et Paméla Bernier ont comparu par visioconférence le 3 février. Bernier a été remise en liberté le 14 février. Une troisième personne, une femme âgée de 36 ans, a été libérée par voie de sommation en attendant la suite des procédures judiciaires.
Les suspects doivent répondre à une kyrielle de chefs d’accusation allant de production, de possession ou de possession en vue de trafic de stupéfiants, menaces, bris de sursis et de probation, possession d’une arme prohibée ainsi que pour recel de moins de 5 000 $.
La SQ précise que ce sont des informations reçues du public qui ont permis de mener à bien cette opération.