Beausoleil a dit non à Équipe Canada junior
Révélation dans le balado « Les gars du coin », produit par le Journal Le SoirSerge Beausoleil a refusé de seconder Benoît Groulx avec Équipe Canada junior lorsque l’actuel pilote du Crunch de Syracuse dans la Ligue américaine de hockey a mené le pays à la conquête d’un premier championnat du monde en cinq ans, en 2015, présenté à Montréal et Toronto.
Dans le premier épisode du balado « Les gars du coin », produit par le Journal Le Soir, le directeur-gérant et entraîneur-chef de l’Océanic raconte que la naissance de son quatrième enfant a chamboulé ses plans.
Cette année-là, Connor McDavid, Anthony Duclair, Brayden Point, Max Domi, Sam Reinhart, Curtis Lazar, Shea Theodore, Josh Morrisey, Darnell Nurse et Zachary Fucale permettaient au Canada de vaincre la Russie en grande finale.
Deux joueurs de l’Océanic, Frédérik Gauthier et Samuel Morin, portaient aussi l’unifolié en 2015.
En acceptant cette invitation unique, Beausoleil aurait certainement tracé sa voie vers le hockey professionnel comme plusieurs de ses homologues.
En plus de Groulx, plusieurs entraîneurs québécois dont André Tourigny, Dominique Ducharme, Claude Julien, Alain Vigneault, Éric Raymond, Mario Duhamel, Martin Raymond et les ex-Océanic Guy Boucher et Clément Jodoin ont tous passé par le giron de Hockey Canada.
Plus récemment, Marc-André Dumont, Louis Robitaille et Stéphane Julien ont dirigé l’équipe nationale.
« Je n’ai jamais été un grand fan d’Équipe Canada junior. Normalement, les coachs qui veulent se donner de la visibilité passent par-là. Ce n’est pas facile quand tu as les deux jobs (directeur-gérant et entraîneur-chef dans un club de la LCH). Ça commence en juillet et moi, je dois recharger mes énergies. Quand je suis arrivé à Rimouski, Alice avait 8 ans et Zacharie 11 (ses deux plus vieux enfants). Je les voyais aux deux ou trois semaines. Je n’ai pas vu ces années-là. Mes deux dernières, je les vois et c’est prioritaire », a indiqué Beausoleil dans le balado « Les gars du coin ».
Prêt à écouter une offre
S’il indique être parfaitement heureux à Rimouski depuis 12 ans, Serge Beausoleil ne ferme pas encore la porte à faire le saut chez les professionnels si l’occasion se présente à lui.
« Demain matin, si je peux amener Donald (Dufresne) avec moi, on s’en va, c’est sur. Jamais, je vais envoyer des CV. Les options pour les coachs francophones sont limitées. Il y a des gars qui ont coaché dans la LNH et qui n’ont pas de job aujourd’hui. Il y un boys club là-dedans et c’est une question de relations. De ce côté-là, c’est assez névralgique pour moi. En même temps, d’être à Rimouski, ce n’est pas une prix de consolation », explique le grand patron de l’Océanic.
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