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Le PQ plaide pour la décentralisation

L’Hôpital régional de Rimouski est le laboratoire serveur d’Optilab pour le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti Québécois en matière de Santé et de services sociaux, Joël Arseneau, dénonce les effets du projet Optilab, qui centralise les tests en laboratoire et diminue l’autonomie des centres hospitaliers.

La réforme Optilab aurait pour effet de diminuer la capacité des centres hospitaliers d’effectuer des analyses et des tests de laboratoire directement dans leurs établissements.

« Selon les hôpitaux, l’analyse d’échantillons peut prendre désormais de 24 heures à deux mois plutôt que quelques heures. Résultat : notre réseau public s’éloigne de sa mission d’offrir des services de proximité et de qualité à la population, et c’est extrêmement inquiétant de constater le laxisme de la CAQ à cet effet. Pour un gouvernement qui a promis de décentraliser le réseau, on repassera! », a déclaré le député Arseneau.

Conséquences

Il ajoute que la centralisation des analyses en laboratoire entraîne des conséquences néfastes pour les patients: allongement des délais avant un diagnostic, allongement des séjours à l’urgence et dans les unités d’hospitalisation, perte d’échantillons sanguins et retard dans la prise en charge des patients, par exemple.

Joël Arseneau estime donc que si le ministre de la Santé a une réelle volonté de décentraliser le réseau, il doit commencer par la décentralisation des laboratoires Optilab et ainsi redonner l’autonomie nécessaire aux centres hospitaliers pour gérer leurs analyses en laboratoire.

Le chef du Parti québécois, Paul Saint-Pierre Plamondon et le député des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arsenault. (Photo courtoisie PQ)

« On constate une mobilisation sans précédent de médecins, de syndicats et d’experts en faveur d’une décentralisation des laboratoires médicaux. Ce que l’on demande à la CAQ, c’est de redonner l’autonomie et l’agilité requises aux centres hospitaliers pour qu’ils puissent décider eux-mêmes de l’offre de service de laboratoire en fonction des besoins régionaux, de leur expertise et des patients. Voilà comment on entame un vrai projet de décentralisation. »

 « La CAQ a choisi de perpétuer l’héritage libéral de la centralisation à outrance, qui s’avère dans ce cas-ci dangereusement inefficace pour de nombreux patients et de nombreuses régions du Québec. »

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