Le 8 mars, jour de quoi?
Journée internationale des femmes; journée de la Femme, journée internationale des droits des femmes… J’ai entendu toutes sortes de souhaits au cours des dernières années lors de cette journée du 8 mars.
Bonne fête des femmes, belle journée des dames, mais jamais : « Louise, aujourd’hui, j’ai pris un moment de réflexion et je tiens à te témoigner de mon éveil de conscience sur l’évolution que vous avez obtenu au fil des ans et qui ne cesse de croître, et je souhaite que demain, nous nous en souvenions comme étant chose du passé. »
Découlant du féminisme, cette journée dénonce les discriminations, les inégalités et les violences faites auprès, sur, aux femmes. Dans le livre Du plomb dans les ailes, une phrase m’a beaucoup marqué. «Nous naissons tous égaux, selon la charte des droits et liberté». Sur papier ça sonne bien, mais dans la réalité, il en va tout autrement.
Chaque personne naît dans un environnement ou il y a une contingente. Au tout début de notre vie, nous ne connaissons pas ces prémisses, ses prismes subtils de la société. Pour certain, l’apprentissage se fait à la dure, pour d’autres à un moment différent, un degré différent et une façon de le vivre différente.
La « véritable» origine du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, serait principalement marquée par deux faits historiques : le Woman’s Day en Amérique et la Journée des femmes en Europe. Voir Wikipédia.
Je ne m’attarde pas sur l’histoire internationale mais sur celle d’ici, au Québec. Avortement, salaire, discrimination, conditions de travail, violence, revendication, bref la place de la femme dans notre société.
Du point de vue personnelle, je suis crédule, je ne l’avais jamais envisagé d’office. Fonceuse, je me considère égale aux autres êtres humains. Jusqu’à ce que…
Enfants, hommes, animaux, personnes âgés, femmes, filles, garçons, indiens, ethnies, noir, blanc, asiatique, inuit, chat, asexuels, non-genrés, tout genrés, tout être vivant a des droits, ceux d’être et d’exister. En respectant la vie, la dignité, en confiance de ce que nous sommes profondément chacun.
C’est également un moment pour reconnaître les femmes qui, par leur force, ont contribué à faire avancer la condition féminine. Aujourd’hui, le Journal va vous en présenter avec la plus grande des humilités.
Alors en ce jour significatif, je souhaite à l’humanité, d’être en éveil sur la réalité et de me souhaiter une belle journée, tout simplement!