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Un neurologue libanais peut rester ici

Dossier d’immigration réglé pour lui permettre de pratiquer
Wassim Rizk (Photo: Radio-Canada-Sébastien Ross)

Un neurologue libanais voit son dossier d’immigration réglé notamment grâce à l’intervention du député fédéral de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas.

Ce dernier se dit heureux d’annoncer qu’un dénouement favorable a été confirmé dans le statut de docteur Wissam Rizk aux yeux des autorités canadiennes.

Une semaine après la diffusion de reportages du Devoir et de Radio-Canada racontant le parcours truffé d’embûches administratives et de délais excessifs causés par Immigration Canada, le député a obtenu la confirmation que docteur Rizk recevrait son permis de travail dans les prochains jours.

« C’est avec soulagement que j’appris que docteur Rizk pourra demeurer à Rimouski. Je veux souligner le travail qui a été réalisé par mon équipe, qui a mis les bouchées doubles au cours des deux dernières semaines pour éviter qu’il ne soit forcé de quitter le Bas-Saint-Laurent et la pratique comme neurologue à l’Hôpital régional de Rimouski contre son gré. J’ai moi-même eu l’occasion de le rencontrer et je suis très heureux pour lui et pour notre région », confie monsieur Blanchette-Joncas.

Stress et incertitude

« Je remercie le député Blanchette-Joncas et son équipe pour le travail remarquable qu’ils ont fait dans mon dossier. Grâce à leur intervention, l’impasse qui tenait depuis novembre a été dénouée en moins d’une semaine. Cette situation intenable me causait un grand niveau de stress et d’incertitude. Je suis heureux de pouvoir enfin clore ce chapitre et de commencer mon travail au CISSS du Bas-Saint-Laurent », affirme docteur Rizk.

Axel Bérubé-Gagnon, adjoint de circonscription de Maxime Blanchette-Joncas, Mathieu Laroche Casavant, adjoint principal de Maxime Blanchette-Joncas, Docteur Wissam Rizk, neurologue pour le CISSS du Bas-Saint-Laurent et Maxime Blanchette-Joncas, député de Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques. (Photo: courtoisie)

153 jours d’attente

« Tristement, monsieur Rizk n’est pas le seul à devoir faire face à l’angoissante incertitude associée à l’attente d’une demande à Immigration Canada, évaluée à 153 jours par le ministère lui-même. L’explosion des délais de traitement que nous constatons mois après mois peut créer une détresse réelle chez celles et ceux qui y sont confrontés. Et c’est compréhensible, quand on sait que leur projet de vie, une carrière tout entière, est en jeu et entre les mains d’un ministère qui manque de transparence », dénonce le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques.

Lourdeur

« Avec mes collègues du Bloc Québécois, je continuerai à faire pression pour un rapatriement complet des compétences en immigration à Québec, ce qui représente une solution concrète contre la lourdeur et le dédoublement administratif. »

« Mais pour aujourd’hui, l’heure est aux réjouissances, alors que le neurologue Wissam Rizk, apprécié par ses pairs, pourra continuer de vivre et travailler à Rimouski au service de la communauté du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie. On ne peut que se réjouir qu’il nous ait choisis », conclut Maxime Blanchette-Joncas.

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