Une nouvelle SPA pour desservir la région
Pour la toute première chronique de « Nos amis les animaux », Marie-Ève Bérubé, qui compte instaurer une Société protectrice des animaux (SPA) à Rivière-du-Loup avec son conjoint Kevin Poitras, explique les raisons qui les ont motivés à se lancer dans ce projet.
Tout d’abord, il faut savoir que le couple est propriétaire du centre équestre KM, à Saint-André-de-Kamouraska depuis 13 ans. Non seulement ils aiment et connaissent bien les animaux, mais en plus, ils ont eu un aperçu privilégié de ce qui arrive lorsqu’aucunes ressources n’est disponible pour prendre en charge les animaux abandonnés.
« Comme il n’existe aucune ressource à cet effet de Lévis à Rimouski, souvent, les fermes et les centres équestres se retrouvent ciblés. On s’est retrouvé au fil des ans avec plusieurs demandes provenant de la part de personnes qui voulaient venir nous porter leurs animaux, en se disant qu’ils seraient bien dans une ferme », raconte Marie-Ève Bérubé.
Un besoin, un projet et une cause
« C’est même déjà arrivé qu’on se soit retrouvé avec un chien dans notre écurie, sans savoir d’où il venait. Clairement, c’était quelqu’un qui était venu le déposer. C’est quelque chose qui nous a sensibilisés beaucoup à cette cause. On avait envie d’un nouveau projet et on s’est dit : pourquoi ne pas aider pour la cause animale? Donc, une SPA semblait être une bonne chose à faire. »
Ainsi, ce service très attendu devrait être disponible dès 2024. L’objectif étant d’avoir des fondations et une structure montée pour les vacances de la construction qui se tiennent du 23 juillet au 5 août.
« À première vue, ce qui sera offert est tout ce qui concerne la saisie d’animaux, les abandons faits de manière responsable, afin de pouvoir mettre ces animaux à l’adoption. La pose de micropuce ou des cliniques de stérilisation pour diverses situations pourront éventuellement être greffées au service. Une fois que l’institution sera bien mise en place, plusieurs services de ce genre pourront être instaurés. Ça fait partie de la vocation même de la SPA. »
Une communauté soudée
Si ce projet est loin d’être minime, Marie-Ève Bérubé et Kevin Poitras savent déjà qu’ils auront l’appui de nombreuses personnes qui ont à cœur le bien-être animal.
« Nous avons eu des discussions avec la directrice générale du CSAR de Rimouski et c’est certain qu’on va travailler pour la même cause. C’était vraiment apprécié qu’elle communique avec nous et qu’on discute de comment on pourrait collaborer éventuellement et s’entraider. On veut tous la même chose, donc c’est bien de voir qu’on s’implique et qu’on s’aide tous les uns les autres là-dedans. »
C’est sans parler de tout ceux et celles qui leur ont offert d’être bénévoles. Les propositions étant si nombreuses qu’ils ont dû adresser une publication Facebook à ce sujet.