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Faits divers

L’identité de la victime dévoilée le 18 avril

La requête déposée par la plaignante entendue par le juge Serge Francoeur
L’ex-député de Rimouski, Harold Lebel, a été reconnu coupable d’agression sexuelle au palais de justice de Rimouski en novembre dernier. (Photo archives Parti québécois)

Ceux qui croyaient connaître l’identité de la victime dans le dossier d’agression sexuelle impliquant l’ex-député de Rimouski, Harold LeBel, devront patienter jusqu’au 18 avril.

La requête déposée par la plaignante demandant la levée de l’ordonnance de non-publication la touchant a été entendue ce jeudi matin à 9 h, par le juge de la Cour Supérieure du Québec, Serge Francoeur, celui-là même qui a présidé le procès.

Décision réfléchie

« Je désire la levée de l’ordonnance. C’est une décision mûrement réfléchie et mûrie que je prends de manière volontaire. J’ai envie de transformer ces événements troublants en quelque chose de positif. J’ai accepté de témoigner dans un documentaire expliquant les étapes du processus judiciaire et c’est dans ce cadre-là que je vous demande la levée de l’ordonnance pour la sortie du documentaire, le mardi 18 avril à 9 h », a expliqué la plaignante par visioconférence.

La procureure de la Couronne, maître Manon Gaudreault, a dit appuyer la demande de la plaignante et s’être assurée avec cette dernière qu’elle comprenait qu’une fois l’ordonnance levée, il ne serait plus possible de revenir en arrière.

L’avocat Maxime Roy et son client, Harold LeBel. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

« Pourquoi pas aujourd’hui? »

L’avocat de la Défense, maître Maxime Roy, n’avait pas d’objection à la demande, mais il a questionné la plaignante sur le moment de son entrée en vigueur. « Pourquoi pas aujourd’hui? Généralement, la décision d’un juge s’applique dès le moment où elle est rendue. »

C’est d’ailleurs pourquoi le juge Francoeur a pris la cause en délibéré. « Je vais donner suite à la requête, mais je vais rendre ma décision par écrit. Il se pourrait que je la rende seulement le 18 avril au matin. Je vais y réfléchir », a mentionné celui qui a rappelé aux membres des médias que l’ordonnance reste en vigueur d’ici là.

L’ordonnance de non-publication touchant le témoin civil demeure en vigueur. Toutes les parties se sont exprimées par visioconférence ce matin. Il n’y avait que la greffière et des journalistes dans la salle du palais de justice de Rimouski.

­Déclaration de l’avocat d’Harold LeBel

Par ailleurs, l’avocat d’Harold LeBel, maître Maxime Roy, a fait une courte déclaration concernant les propos de son client rapportés dans les médias cette semaine, lors de la décision de la Commission des libérations conditionnelles, voulant qu’il reconnaisse maintenant les faits. « Je n’ai jamais recommandé à un client de mentir. Je n’accepterai jamais qu’un client le fasse. Pour moi, monsieur LeBel disait la vérité. »

Libéré le 16 avril

La Commission des libérations conditionnelles permettra à l’ex-député de Rimouski de sortir de prison le 16 avril prochain pour purger dans la collectivité le reste de sa peine de huit mois de détention. Il séjournera dans une maison de transition et il devra suivre des thérapies sur les problématiques sexuelles et les troubles de dépendance affective.

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