Une possibilité de grève au Cégep
L’Association générale des étudiantes et des étudiants du Cégep de Rimouski (AGECR) a voté en faveur de deux journées de grève, lundi et mardi, les 27 et 28 mars 2023, afin de revendiquer la rémunération des stages.
« C’est certain qu’il existe différents types de stages, plus précisément il y en a trois. Il y a des stages d’observations, des stages où l’enseignant accompagne l’étudiant et le stage ou l’étudiant est autonome. C’est donc pour ces stages. Ça prendrait probablement une différent rémunération pour chaque type, mais ce n’est pas nécessairement à nous de choisir cela, on essaie juste de défendre, de façon générale, la rémunération des stages pour tous les programmes, dont les programmes plus sociaux », explique la porte-parole pour la grève au Cégep de Rimouski, Maxim Ouellet, étudiante de deuxième année en techniques de travail social au Cégep de Rimouski.
Une possibilité
Pour que la grève ait bel et bien lieu lundi et mardi, le piquetage doit fonctionner et ce, même si la grève a été voté.
« Les étudiants arrivent vers 7 h du matin, on fait un piquetage de 50 personnes minimum en avant du Cégep entre 7 h 30 et 7 h 45. S’il y a suffisamment d’étudiants, l’école sera fermée le lundi. On fera la même chose mardi, puis il y aura un autre vote afin de déterminer si nous continuons. »
Un débat qui ne date pas d’hier
Depuis plusieurs années, la rémunération des stages est un enjeu important, souvent défendu par les communautés étudiantes. Malgré la longue feuille de route de cette cause, les étudiants du Cégep de Rimouski ne baisse pas les bras.
« On espère qu’il y aura bientôt des changements. À Rimouski, au Cégep, on trouvait que c’était important et qu’il faudrait remettre cette cause de l’avant, surtout avec la crise du logement et la crise économique, ça ne se passe pas super bien. On voit nos étudiants qui vont travailler à leur stage, mais qui ont besoin d’un emploi pour vivre. »
Une autre grève plane à Rimouski
Rappelons que le Cégep de Rimouski n’est pas le seul établissement scolaire de la région à considérer la grève.
Le 16 mars dernier, les 700 membres du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Rimouski, affiliés à la centrale syndicale CSN (SCCCUQAR-CSN), songeaient à avoir recours à la grève dans le cadre des négociations en cours pour le renouvellement de leur contrat de travail.