L’infirmier itinérant demeure détenu
Accusations à caractère sexuelL’infirmier itinérant Maxime Carbonneau, 26 ans, de Sainte-Anne-de-Beaupré, arrêté le 5 février à Amqui relativement à des infractions à caractère sexuel, demeure détenu à la suite de son passage à la Cour le 21 mars au palais de justice de Matane.
Le ministère public a fait une demande de révocation de liberté dans les dossiers en semblable matière pour lesquels le suspect avait été remis en liberté pour la suite du processus judiciaire au palais de justice de Québec. Maxime Carbonneau reviendra devant le tribunal le 4 avril à Amqui pour donner une orientation à ses dossiers.
Arrêté le 5 février
Les enquêteurs du poste de la MRC de la Matapédia de la Sûreté du Québec ont procédé à l’arrestation de Maxime Carbonneau le 5 février. Il est accusé de leurre informatique, d’agression sexuelle sur une personne d’âge mineur et d’incitation à des contacts sexuels avec une personne d’âge mineur. Les événements se seraient déroulés à Amqui entre le 30 janvier et le 5 février.
Déjà accusé pour des événements à L’Ange-Gardien
Notons que le suspect faisait déjà l’objet des mêmes chefs accusations dans des événements s’étant déroulés cette fois à L’Ange-Gardien dans la MRC Côte-de-Beaupré à l’été 2021.
« L’enquête tend à démontrer que le suspect aurait pu faire d’autres victimes mineures ailleurs au Québec en raison de son travail d’infirmier itinérant qui l’emmenait parfois à se déplacer dans différentes régions de la province. Il utilisait par ailleurs différents profils sur les réseaux sociaux afin d’entrer en contact avec ses victimes entre autres sur « Snapchat » où il utilisait les profils « Seb Dumas » et « Seb_MMJ », rapporte le sergent de la SQ, Claude Doiron.
Crimes en série
Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée. « Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. »
« Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes », explique le porte-parole policier.