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Grève à l’UQAR: le personnel réintègre le campus

Entente avec l’AGECAR pour encadrer les mobilisations étudiantes
Des étudiants poursuivaient la ligne de piquetage de l’UQAR, mercredi. (Photo journallesoir.ca- Pierre Michaud)

L’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et son association étudiante, l’AGECAR, s’entendent afin d’encadrer les mobilisations étudiantes de cette semaine.

Concrètement, le personnel et les ressources enseignantes pourront réintégrer le campus de Rimouski, dès jeudi. Les étudiants poursuivront leur mobilisation au moins jusqu’à vendredi. La consigne s’étend également au Cégep de Rimouski.

Les grévistes réclament que tous les stages pendant leurs études soient rémunérés, sans exception. Si certaines entreprises privées payent leurs stagiaires, ce n’est pas le cas dans le secteur public.

Au total, 5000 personnes du Cégep de Rimouski et de l’UQAR poursuivent la grève actuellement.

Réaction hasardeuse

Par ailleurs, le syndicat des étudiants salariés de l’UQAR (SEES-UQAR), le syndicat des professeurs de l’UQAR (SPPUQAR) et le syndicat des chargés de cours de l’UQAR (SCCCUQAR) dénoncent la réaction
hasardeuse de l’administration vis-à-vis de la grève votée en assemblée générale de l’AGECAR
la semaine dernière.

Les grévistes réclament que tous les stages pendant leurs études soient rémunérés, sans exception. (Photo journallesoir.ca- Pierre Michaud)

« L’administration de l’université impose à toute la communauté universitaire une situation porteuse de risque et de confusion. Mardi, la population étudiante a formé une ligne de piquetage pour provoquer la levée des cours en faveur de la rémunération des stages. Or, l’administration de l’UQAR a refusé de suspendre les cours suivant le mandat de grève dûment voté en assemblée générale par les membres de l’AGECAR. Ce refus de suspendre les cours entraîne un climat de confusion et de friction pour la population étudiante et les ressources enseignantes qui est aisément évitable », indiquent les trois entités dans un communiqué conjoint.

Elles dénoncent fermement l’approche actuelle mise de l’avant par l’administration, qui risque d’entraîner des tensions inutiles sur le campus.

« Nous considérons que l’administration se déresponsabilise de la gestion de la situation et fait reposer toute la pression décisionnelle, une nouvelle fois, sur le dos des ressources enseignantes, que ce soit les professeurs ou encore les personnes chargées de cours », considèrent Marc-Denis Rioux et Christian Guillemette, respectivement président du SPPUQAR et vice-président du SCCCUQAR.

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