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Constables en attente depuis trois ans

Les constables sont formés à l’École nationale de police. (Photo: École nationale de police du Québec)

Le palais de justice de Rimouski, comme plusieurs autres au Québec, a été décoré de ballons et d’affiches ce vendredi, afin de souligner, de manière symbolique, une troisième année sans contrat de travail pour les constables spéciaux du gouvernement du Québec.

« Nous sommes en fête. Ça fait trois ans que nous n’avons plus de conventions collectives », lance un constable en nous référant à son président pour une entrevue officielle.

Respect demandé

« Il est temps pour le gouvernement de s’asseoir avec nous et de signer une convention collective qui respecte les augmentations salariales consenties aux autres groupes d’agent de la paix et de nous traiter équitablement concernant nos conditions de travail », déclare le président du Syndicat des constables spéciaux du gouvernement du Québec, Franck Perales.

La « fête » était soulignée aux abords de la salle d’audience 2.12 ce vendredi matin au palais de justice de Rimouski. (Photo Alexandre D’Astous)

Le Syndicat rappelle que la dernière augmentation salariale des constables spéciaux remonte au 2 avril 2019, et ce, malgré un coût de la vie en forte hausse et une inflation galopante.

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