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Éducation

Une visite de la députée de Mercier

Pour discuter d'éducation
La députée Ruba Ghazal (Photo: Journallesoir.ca, Véronique Bossé)

Ruba Ghazal, la députée solidaire de Mercier, était à Rimouski cet après-midi pour rencontrer la population rimouskoise et discuter des enjeux qui entoure l’éducation.

Si elle est la députée de Mercier, madame Ghazal est aussi responsable de l’éducation pour Québec Solidaire, d’où sa venue à Rimouski.

« Comme je porte le dossier de l’éducation à la grandeur du Québec, quand je suis à l’Assemblée nationale et qu’on discute des enjeux, c’est en lien avec le ministère de l’Éducation de façon générale. C’est-à-dire : primaire, secondaire, formation professionnelle et éducation aux adultes. Je trouvais que c’était important pour faire mon travail de députée à l’Assemblée nationale d’aller voir aussi comment ça se passe un peu partout dans nos écoles. »

La formule de la rencontre

La rencontre avec la députée se faisait sous forme de discussion publique.

La discussion (Photo: Journallesoir.ca, Véronique Bossé)

« C’est une discussion : je vais parler d’un enjeu qui me préoccupe, qui est ce que l’on appelle l’éducation à trois vitesses. Donc, l’école régulière sans programme, l’école publique où les jeunes ont des programmes comme Sport-Études, soit quelque chose qui les rattache à l’école et l’école privée. Il y a des inégalités sociales qui existent dans notre société et, ce système, qui s’est vraiment exacerbé à travers le temps, fait en sorte que l’école les reproduit.

« L’école ne doit pas reproduire les inégalités de notre société, mais plutôt, permettre à tous les jeunes, peu importe, le milieu dont ils viennent, de pouvoir répondre à leurs aspirations et se développer à leur plein potentiel et c’est ce que l’école publique doit faire. »

Combattre les inégalités à l’école

« Ce système est brisé. Les enfants de parents plus riches peuvent aller dans de meilleures écoles et de meilleurs programmes et c’est quelque chose qui existe beaucoup dans les milieux urbains. Je me demandais donc si cette préoccupation existe ici aussi. Comme il n’y a pas d’école privée, peut-être moins, mais peut-être que oui. »

« Il y a aussi tous les enjeux qui se rattachent aux violences dans les écoles. À Montréal, il y a beaucoup d’écoles qui sont vétustes, pour des raisons d’entretien. Est-ce que c’est le cas ici aussi ? Il y a aussi les enfants de la loi 101, les enfants d’immigrants. Je suis une enfant de la loi 101, j’ai appris le français, dans une école publique, au Québec, il y a 35 ans.

« Je sais que de plus en plus d’immigrants s’installent au Québec et que leurs enfants doivent apprendre le français à l’école. Est-ce qu’ils ont toutes les ressources nécessaires ? Est-ce qu’il y a des classes d’accueil ? Des cours en soutien linguistique ? Ce sont des enjeux importants auxquels le gouvernement doit répondre et je veux savoir comment ça s’inscrit ici. »

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