Le terrain d’Irving toujours à vendre

Le terrain propriété de la compagnie pétrolière Irving, sur le boulevard Saint-Germain, dans le district Nazareth, est toujours à vendre, à Rimouski.

Ça fait presque trois ans que le dépanneur libre-service est fermé (juin). Des intervenants socio-économiques de Rimouski déplorent qu’il ne se passe rien sur le terrain du 430 boulevard Saint-Germain, juste en face d’un dépanneur libre-service de son concurrent Pétro-Canada.

Avant la démolition de l’édifice, cette propriété commerciale était évaluée à quelque 675 000 $ au niveau municipal. Le terrain valait 318 000 $ en chiffres arrondis et la bâtisse, 357 000 $. Le terrain a une dimension de 86 mètres de façade par 77 mètres de profondeur, pour un total de 3 748 mètres carrés.

La décontamination a été complétée à la fin de l’été dernier.

Droit de préemption

Le conseiller du district Nazareth, Rodrigue Joncas, garde l’œil bien ouvert dans ce dossier. « À ma connaissance, Irving est toujours propriétaire de ce grand terrain. C’est un terrain qui présente beaucoup de potentiel, commercial ou pour des logements. La Ville l’a fait inscrire sur la liste des terrains sur lesquels elle peut exercer un droit de préemption. Cela signifie que s’il y avait une transaction immobilière entre Irving et un promoteur, la Ville aurait le droit de faire une offre supérieure et finale. Mais le conseil n’a pas pris position dans ce dossier. »

Postes d’essence

L’électrification des transports commencerait à avoir un effet important sur les petits détaillants d’essence. On a assisté aussi ces derniers mois à la fermeture et à la décontamination de la station Ultramar de la 2^e rue et à la fermeture de l’ancien Gaz-O-Bar à Rimouski-Est. On recherche des vocations futures pour les terrains que ces stations d’essence occupaient.

« Que ce soit le terrain à Nazareth ou encore celui de la 2e rue, la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette n’a pas de parti pris ou de demande particulière à savoir quel type de commerce devrait y être implanté. Les dépanneurs ont été démolis. Maintenant on veut simplement que les terrains ne soient pas laissés à l’abandon pendant des années. Il va falloir qu’il s’y passe quelque chose », mentionnait Patrice Poliquin, de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, en septembre dernier.