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Économie

3,3 M$ de Serviloge : annonce imminente

Une vue de l’intérieur de la maison-mère des Soeurs du Saint-Rosaire qui contient un patrimoine important qui sera protégé. (Photo: Journallesoir.ca, Pierre Michaud)

Le lancement du projet de reconversion de la maison-mère des Sœurs du Saint-Rosaire, à Rimouski, géré par Serviloge, est de plus en plus imminent.

Il y a un an, en mars, l’organisme à but non lucratif spécialisé en logement social dévoilait le projet complet de transformation de la maison-mère de la congrégation des Sœurs du Saint-Rosaire.

Alors qu’une première phase incluant 44 logements, un centre de la petite enfance et un investissement de 15 M$ était confirmée, on mentionnait en quoi consisterait le reste du grand projet qui s’échelonnera sur cinq ou six ans.

La Congrégation précisait que le vœu des religieuses est de voir la maison-mère devenir un lieu ouvert à la communauté rimouskoise, où leur mission d’éducation pourra se poursuivre sous d’autres formes. De plus, chaque religieuse voulant demeurer sur place pourra le faire.

Soeur Marie-Alma Dubé, Supérieure générale de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire. (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

Confusion autour du montant de 3,3 M$

Par ailleurs, le Journal le Soir annonçait la semaine dernière l’ajout d’une subvention de 3,3 M$ à ce projet qui a suscité un peu de confusion sur la participation financière des différents paliers de gouvernement.

Une source de l’auteur de ces lignes y affirmait : « Nos amis du fédéral préparent une bonification de 3,3 M$ du projet de Serviloge. La Ville a reçu la confirmation, mais elle attend le feu vert du fédéral pour bouger. »

Or, nous avons reçu quelques appels téléphoniques de personnes impliquées dans le dossier nous indiquant que cet argent ne proviendrait pas du fédéral, mais du provincial.

Question de jours

Recontactée, la source en question nous assure que l’argent est bien là et qu’une annonce n’est qu’une question de jours. « Mes informations sont très sûres. » Elle nous indique également que le montant qui transitera par la Société d’habitation du Québec (SHQ) provient d’une entente fédérale-provinciale, l’Initiative de création rapide de logements (ICRL).

Ce programme est chapeauté par la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL). La somme de 3,3 M$ évoquée vendredi dernier provient donc en partie ou en majorité du gouvernement fédéral.

La maison-mère de la congrégation des Soeurs du Saint-Rosaire. (Photo: Philippe Dufort)

Crise du logement

Quelque 300 logements pourraient être créés à terme, alors que Rimouski connaît une crise du logement inédite et qu’un projet important, l’îlot Sainte-Agnès (nom de travail), vient d’être reporté d’un an.

Ne pas court-circuiter

« C’est difficile de m’avancer sur cette nouvelle. Je n’en sais pas assez pour vous en dire davantage. C’est certain que nous travaillons de concert avec la Ville dans nos demandes. Il y aura un point de presse prochainement avec la Ville pour dire où on s’en va et on devrait normalement s’adresser aux gouvernements par la suite. Je ne veux rien court-circuiter, je ne veux pas fournir trop d’information et je n’en ai pas tant que ça », indiquait le directeur général de Serviloge, Jean-François Desmarais, vendredi dernier.

Résolution de la Ville

Par ailleurs, la Ville de Rimouski a adopté la semaine dernière une résolution confirmant sa participation financière au projet, mais le montant n’a pas encore été établi. Mais la Ville n’a pas confirmé avoir reçu les 3,3 M$.

Perte de temps déplorable

Il convient de rappeler que le fédéral contribue déjà pour 8 M$ à ce projet. Comme notre informateur parlait d’une nouvelle somme en provenance du fédéral, nous nous étions tournés vers le député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette Joncas, pour obtenir des précisions vendredi dernier.

Maxime Blanchette-Joncas (Photo: Journallesoir.ca, Véronique Bossé)

Il déplorait que ce qui semble être des questions protocolaires retarde l’annonce du projet, alors que c’est la crise. Il tenait le même discours lorsque nous l’avons joint hier.

« Après plusieurs démarches auprès d’Ottawa, je suis heureux que le fédéral se plie à notre demande de transférer l’argent à Québec pour ce projet. La crise du logement est un drame humain. J’attendrai l’annonce officielle avec impatience », déclare monsieur Blanchette Joncas.

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