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Nos amis les animaux

Mignon ne demande pas moins de soins

(Photo Unsplash)

Pour la cinquième chronique de « Nos amis les animaux », on reste dans la thématique de Pâques avec les lapins, leurs besoins et l’adoption responsable.

C’est bien connu, les lapins sont les animaux thématiques de la fête de Pâques. Sans considérer le fait que Pâques est une fête religieuse, en tant que fête commerciale, il s’agit d’une célébration assez joviale qui rassemble les chocolats, les couleurs pastels et les chasses aux cocos.

Peu importe les raisons qui ont impliqué les lapins, au départ, ce n’est pas surprenant qu’encore aujourd’hui, ils sont l’un des plus importants symboles de cette fête, puisque leur image colle bien à l’idée qu’on s’en fait.

Comme il s’agit d’une chronique animale, le but n’est pas de plonger dans l’histoire de Pâques, mais bien de réaliser le lien qui existe entre les lapins et la légèreté qui accompagnent les festivités de Pâques de nos jours.

Un lapin en cadeau pour Pâques ?

Un peu comme offrir un chaton ou un chiot à Noël, adopter un lapin – à Pâques ou à un autre moment de l’année – peut s’avérer être une mauvaise idée si l’adoption est motivée par autre chose qu’une décision réfléchie.

La Société protectrice des animaux de la Mauricie (SPA Mauricie) aborde justement la question. La Mauricie se trouve peut-être loin du Bas-Saint-Laurent, mais ici comme ailleurs, personne n’est à l’abri d’avoir un coup de cœur pour ces petits animaux, d’où la notion d’adoption responsable.

« Pour faire le bonheur de leurs enfants, certains parents oublient qu’un animal de compagnie représente un engagement d’une dizaine d’années, qui nécessite des soins réguliers, du temps et un budget.  De plus, louer un animal pour une courte période apprend aux enfants qu’on peut héberger un animal et s’en débarrasser lorsqu’on perd l’intérêt, que l’animal grandit ou demande plus d’attention.  Cela représente une importante problématique avec la responsabilisation de la population face à l’adoption d’un animal et tout le caractère éphémère de la location de très jeunes animaux tels des poussins ou des canetons. Dans tous les cas, un animal de compagnie, c’est pour la vie de l’animal, la SPA Mauricie encourage l’adoption responsable, réfléchie et à long terme. »

L’adoption responsable

Si le terme « adoption responsable » est assez évocateur en soi, il s’agit du principe selon lequel il faut se poser de nombreuses questions avant d’accueillir un animal chez soi.

Il faut considérer qu’il s’agit d’un engagement à long terme. Aujourd’hui, les lapins peuvent vivre jusqu’à sept ou huit ans.

Il faut aussi considérer que les animaux ne peuvent pas se contenter d’amour et de nourriture pour survivre. D’autres frais sont à prévoir, par exemple pour les visites chez le vétérinaire. Ainsi, malgré les meilleures intentions du monde, il est important d’avoir du temps pour bien prendre soin de ses animaux de compagnie.

(Photo Unsplash)

Une partie de ce temps doit être consacré à la socialisation et à l’éducation de son animal. Les lapins ont beau être plus petits, ils ont aussi besoin d’attention.

Finalement, la stérilisation de son animal et le lieu de son adoption sont aussi des éléments à prendre en compte.

En résumé

Après chacune de ces questions qu’il est primordial de se poser, il faut encore prendre le temps de s’éduquer soi-même pour être au courant de tous les besoins de son lapin.

Pour se donner une idée du type d’entretien que ces petits animaux requièrent, visiter le site Internet de la Société protectrice des animaux de Québec, qui détaille les nombreux aspects de cet entretien.

Enfin, en cas de doute, la SPA de la Mauricie recommande d’opter plutôt pour une peluche.

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