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L’UQAR obtient un financement historique

Le directeur scientifique du programme Transformer l’action pour le climat pour l’UQAR, le professeur Dany Dumont. (Photo journallesoir.ca- Véronique Bossé)

L’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et son Institut des sciences de la mer (ISMER) ont obtenu, conjointement avec leurs partenaires, un financement historique de plus de 154 M$ pour réaliser des recherches sur l’action climatique et le rôle des océans.

Cette somme leur est allouée dans le cadre du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada.

« Vendredi dernier, le ministre Champagne a fait une annonce d’importance en lien avec le grand concours du fond d’excellence Apogée. Un programme pour lequel 1,4 milliard de dollars ont été distribués à des initiatives d’envergure. L’une de ces initiatives a mérité une subvention de 154 millions de dollars. Une initiative à laquelle l’UQAR est intimement associée, en partenariat avec trois autres universités : l’Université Dalhousie, l’Université Laval et l’Université Memorial », expliquait ce matin le recteur de l’UQAR, François Deschênes.

Le recteur de l’UQAR, François Deschênes.(Photo journallesoir.ca- Véronique Bossé)

Il indique que si l’Université est très fière du résultat du concours, que celui ne représente que le début d’une « autre belle grande aventure. »

La place de l’océan dans la lutte aux changements climatiques

Comme il s’agit d’une approche axée sur les océans, le directeur scientifique du programme pour l’UQAR, Dany Dumont, explique en quoi consiste le rôle des océans.

« Essentiellement, dans les fondements scientifiques, on parle de l’océan oublié. Ça veut dire que l’océan joue un rôle fondamental dans la régulation du climat. Il capte beaucoup le carbone émis par l’homme. Il régule le climat, absorbe énormément de chaleur. On le sait, on le quantifie. Par contre, c’est incertain. Comme on est dans une période de changements climatiques, ce rôle risque de changer. »

Un travail d’équipe

Plusieurs thèmes récurrents ont été soulignés lors de la conférence de presse de ce matin, entre autres l’importance de la mise en commun des savoirs, ainsi que l’importance d’avoir les moyens de ses ambitions.

« Transformer l’action pour le climat est une alliance sans précédent entre quatre universités francophones et anglophones de trois provinces canadiennes, qui combinent le meilleur que la recherche océanographique canadienne, des infrastructures à la fine pointe de la technologie », soulignait le directeur de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski de l’UQAR, Guillaume St-Onge.

Le directeur de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski de l’UQAR, Guillaume St-Onge. (Photo journallesoir.ca- Véronique Bossé)

Trois objectifs sont identifiés par le partenariat entre les quatre universités :

  • Réduire l’incertitude autour de la séquestration du carbone dans l’océan
  • Faire du Canada un chef de file mondial en matière d’atténuation des émissions de carbone
  • Promouvoir des politiques justes et équitables.

« Au-delà de ce montant, ce projet d’envergure mondiale permettra à l’Université du Québec à Rimouski de s’imposer comme un rouage essentiel dans la lutte aux changements climatiques, grâce au développement de nouveaux savoirs et au transfert de connaissance », témoignait pour sa part la vice-rectrice à la formation et à la recherche, Dominique Marquis.

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