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Le Cercle des fermières de Trois-Pistoles fête ses 100 ans

Le Cercle des Fermières de Trois-Pistoles a participé au Rendez-vous des loisirs de la Ville de Trois-Pistoles, samedi dernier. (Photo Alexandre D’Astous)

Le Cercle des fermières de Trois-Pistoles fête son 100e anniversaire en 2023. L’organisme a été fondé le 3 avril 1923 sous la présidence de Mme J. Hervé Rousseau, la femme du notaire, dont la maison est devenue un attrait touristique et un lieu de culture.

Le premier conseil d’administration était complété par Mme Joseph Rioux, Anna Belzile, Mme Alphonse Rioux, Mme Edouard Beaulieu ainsi que Marie Boucher. La première réunion officielle a lieu le 10 mai 1923. À ce moment, 36 femmes sont inscrites. Au départ, le Cercle n’a pas de local. Les réunions se tiennent à divers endroits comme l’hôtel de ville, le couvent et le centre paroissial. Les métiers se déplacent d’un lieu à l’autre parce que le tricot, le tissage et l’artisanat occupent une grande part des activités de l’organisme et c’est encore le cas aujourd’hui.

Un des premiers au Québec

Le Cercle de Trois-Pistoles a été l’un des premiers fondés dans la région. Au Québec, le premier cercle des fermières a été créé en 1915. « Des femmes ont demandé à deux agronomes : Alphonse Désilets et Georges Bouchard, de les aider à créer des cercles de fermières qui sont à l’origine des créations du ministère de l’Agriculture, ce qui permet aux femmes d’échapper un peu au contrôle de l’église. L’objectif est de contrer la solitude des femmes, de leur permettre d’apprendre et d’aider leur communauté. Encore aujourd’hui, le Cercle cherche à briser l’isolement des femmes », racontent deux membres du Cercle pistolois Yolande D’Amours et Léona Morissette.

Une école de vie

Au départ à vocation essentiellement agricole, les cercles de fermières deviennent une véritable école de vie pour toutes les membres. Les activités portent sur l’artisanat, la santé, l’environnement et l’engagement dans la communauté.

En 1994, la mission des cercles de fermières est réaffirmée lors d’un congrès d’orientation. « Nous sommes voués à l’amélioration des conditions de vie des femmes et des familles ainsi qu’à la transmission du patrimoine culturel et artisanal. Beaucoup de savoir-faire se perd. Nous offrons la possibilité d’apprendre à tricoter, à tisser, la broderie, la couture et la cuisine », expliquent Mmes D’Amours et Morissette.

Les Fermières transmettent leur savoir pour la couture, la broderie et le tricot. (Photo Alexandre D’Astous)

Au fil des années, des femmes ont représenté Trois-Pistoles à la Fédération régionale des cercles de fermières, dont la doyenne du Cercle Gabrielle B. Dubé, ainsi que Gemma Lagacé, Réjeanne Plourde et Régine Ouellet.

Une loterie en cours

Dans le cadre du 100e anniversaire, un tirage de produits confectionnés spécialement pour l’événement aura lieu lors d’une journée de festivités qui se tiendra le 15 octobre au Centre culturel de Trois-Pistoles.

La vente des billets est en cours auprès des membres au coût de 2 $ du billet ou de trois billets pour 5$. Les prix sont d’une valeur totale de 1 700 $. Infos à [email protected].

Aujourd’hui, le Cercle des fermières de Trois-Pistoles compte une quarantaine de membres. L’organisme vient tout juste de voir son projet retenu dans le cadre du programme Nouveaux horizons pour les aînés. Des activités seront proposées pour sortir les aînés de l’isolement grâce à une subvention de 24 480 $.

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