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Les étudiants sont porteurs de solutions

Léa Carrier, Luka Verreault et Aurélie Leblanc formaient l’équipe du kiosque 10 (Photo journallesoir.ca, Véronique Bossé)

Les finissantes et les finissants du programme Sciences humaines du Cégep de Rimouski présentaient samedi les résultats de leurs travaux de fin d’études réalisés dans le cadre de l’épreuve synthèse.

Les travaux visent la résolution de problèmes qui touchent la société québécoise. Les étudiantes et les étudiants devaient respecter une démarche qui nécessitait, entre autres, la collaboration d’expertes et d’experts régionaux ainsi que l’analyse multidisciplinaire. Enfin, ils devaient trouver des solutions à ces problèmes.

Pour présenter le résultat de leur travail au public, les étudiants ont porté une attention particulière à l’esthétique de leur kiosque, ainsi qu’à la forme de leur présentation. Il était alors possible d’en apprendre davantage, tout en participant, lors de jeu-questionnaire ou de simplement de jeux.

24 équipes : 24 problématiques

Les sujets que les élèves ont choisi d’aborder avaient une belle diversité. En passant par la consommation locale des pêcheries québécoises à la prostitution juvénile, des secteurs comme l’éducation, l’économie, la justice, la politique et la santé, sous leurs diverses formes, se rattachaient à leur façon aux problématiques abordées.

L’équipe du kiosque 20 (Photo journallesoir.ca, Véronique Bossé)

Il a d’ailleurs été possible de discuter avec quelques équipes, dans le cadre de ce reportage.

L’accessibilité au sport école primaire et secondaire (4 à 17 ans)

Léa-Camille Viens, Laura Landry et Justine Lacroix formaient l’équipe du kiosque 6. Les trois coéquipières ont choisi ce sujet après avoir réalisé que plusieurs lacunes subsistent dans le milieu du sport pour les jeunes, en plus de leur attachement aux sports.

« Très peu de jeunes suivent les recommandations sportives et ce n’est pas nécessairement parce qu’ils n’ont pas envie de les suivre, mais bien parce qu’ils n’ont pas l’accès nécessaire pour le faire. »

Justine Lacroix, Laura Landry et Léa-Camille Viens formaient l’équipe du kiosque 6. (Photo journallesoir.ca, Véronique Bossé)

Par exemple, le manque d’infrastructures et d’initiatives dans la région.

« On a voulu trouver des solutions pour contrer ces problèmes, qu’on trouve très importants dans la région du Bas-Saint-Laurent. »

Les filles et les femmes autochtones disparues et assassinées

Léa Carrier, Aurélie Leblanc et Luka Verreault formaient l’équipe du kiosque 10.

« On trouvait que c’était un sujet original, un peu tabou et très peu médiatisé. Comme le but du projet est de trouver des solutions, on voulait que ça serve à quelque chose », expliquait Léa Carrier.

« On trouvait aussi que c’était plus intéressant que de parler de la pénurie de logements. Je n’ai rien contre ce sujet, mais sachant qu’on travaillerait sur ce projet pendant quatre mois, on voulait se diriger vers quelque chose qui nous intéressait », ajoutait Aurélie Leblanc.

« Avec cette recherche, nous avons découvert que c’est un sujet dont on ne parle pas assez et c’est dans le but d’en parler plus que nous l’avons choisi », témoignait à son tour Luka Verreault.

Les trois coéquipiers ont rapporté que leur sujet, mais surtout les chiffres qu’il révèle, a choqué la plupart des personnes qui ont assisté à leur présentation. Ils considèrent ainsi avoir atteint leur objectif qui était de mettre en lumière cette problématique.

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