Une peintre avec le cœur sur la patte
Pour la onzième chronique de « Nos amis les animaux », on discute avec Kate Larouche, une artiste-peintre originaire de Sainte-Luce, qui est aussi une amoureuse des animaux et qui aime les mettre de l’avant dans ses œuvres.
« Je peins depuis que je suis toute jeune. J’ai commencé à faire de la peinture et du dessin publiquement, alors que j’avais environ 15 ans. J’avais déjà des contrats de portraits humains. À l’âge adulte, je suis quand même allée à l’école, à l’université, pour avoir un emploi stable, tout en développant ma carrière d’artiste en parallèle, afin d’avoir la clientèle nécessaire pour pouvoir en vivre », témoigne l’artiste.
Rendre justice aux animaux
Celle qui a une renommée internationale indique que les animaux et la peinture sont deux de ses plus grandes passions.
« J’ai toujours adoré les animaux. J’adore les chiens, j’ai toujours eu des chiens et ils m’ont aidé à traverser des épreuves plus difficiles de ma vie. C’est ce qui a fait en sorte que j’ai encore plus accroché sur la personnalité des animaux et leur importance. Maintenant, je me concentre là-dessus. Il y a beaucoup de gens, partout à travers le monde, qui m’envoient des photos de leurs animaux. J’adore intégrer la personnalité et l’âme de l’animal dans la peinture.
« Il y a des artistes qui ont des talents artistiques, mais pour qui peindre un animal ou un humain, c’est mort. On voit que c’est de la couleur sur du papier, mais étant hyper perfectionniste, je ne lâche pas l’œuvre que je fais, tant que je n’ai pas l’impression que la personne ou l’animal même est devant moi. »
Aimer et aider
Kate Larouche ne se contente pas d’aimer les animaux et de les peindre, elle se sert aussi de son travail pour leur venir en aide quand c’est possible.
« Cela fait au moins sept ans que je fais du bénévolat pour les animaux. Des fois j’essaie de monter des levées de fonds en vendant une œuvre où 100% des recettes vont au refuge où j’ai fait du bénévolat aux États-Unis. »
« Là-bas, je pouvais mettre mon nom sur un horaire, j’ouvrais les cages, je prenais un chien et je pouvais aller jouer avec lui au parc pendant une demi-heure ou une heure. Ça permettait aux chiens de ne pas passer deux ou trois ans coincés dans une cage. Quand je suis revenu des États-Unis, à l’époque du COVID, j’ai voulu faire pareil à Rimouski et tous les refuges de la région m’ont dit que ça ne se fait pas ici. »
Le cœur sur la main
L’artiste a même écrit un livre de recettes pour les chiens. Elle obtient quelques dollars de profit pour chaque exemplaire vendu. De l’argent qu’elle met de côté pour acheter des gâteries pour chien.
« Quand je vais aux États-Unis pour visiter mes ami(e)s, la dernière fois j’ai acheté pour 400$ de gâteries, parce que j’avais 400$ de profits de fait. J’ai acheté des gâteries longue durée : de gros os et des trucs à mâcher et chacun des 200 chiens du refuge ont eu leur propre gâterie.
À la rencontre de l’artiste
Pour ceux et celles qui souhaitent aller à la rencontre de Kate Larouche et de ses œuvres, l’artiste est installé au Carrefour Rimouski, dans l’ancien local du Bizou, jusqu’à la fin juin.
La semaine prochaine, elle est d’ailleurs censée peindre un chien dans sa boutique.
Pour suivre ses horaires, il est possible de consulter sa page Facebook ou son site Internet.