Drogue: une enseignante de Rimouski arrêtée
Natalie Roberts demeure en liberté durant les procédures judiciairesL’une des trois personnes arrêtées le 11 mai dernier, à Rimouski, lors d’une perquisition en matière de lutte au trafic de stupéfiants, est enseignante au Centre de services scolaires des Phares. Il s’agit de Natalie Roberts, 56 ans.
Elle a été arrêtée en même temps que Jonathan Lapointe-Roberts, 37 ans et David Lévesque, 25 ans. Les trois suspects ont comparu le 12 mai, par visioconférence, à Rimouski.
Seule Roberts a alors pu retrouver sa liberté, moyennant certaines conditions à respecter en attendant son retour devant la cour prévu le 11 juillet à Rimouski.
Lapointe-Roberts et Lévesque sont restés derrière les barreaux. Ils reviendront tous les deux en Cour, ce jeudi 1er juin, pour leur enquête sur remise en liberté.
Les enquêteurs de la division des enquêtes sur les crimes majeurs assistés des policiers du poste MRC de Rimouski-Neigette, d’un maitre-chien et d’un technicien du service de l’identité judiciaire de la Sureté du Québec, ont procédé le 11 mai à une importante opération en matière de trafic de stupéfiants.
« Le but de cette opération était de mettre fin aux activités de revente d’un réseau organisé de trafiquants de stupéfiant qui opérait dans la grande région de Rimouski », indique le sergent de la SQ, Claude Doiron.
Série de perquisitions
Les policiers ont effectué une série de perquisitions dans deux résidences du boulevard St-Germain Ouest, dans une résidence de la rue du Ravin, dans une résidence de la 4e rue Est et de la 2e rue Ouest ainsi que dans cinq véhicules.
Ils ont procédé à la saisie d’environ 246 grammes de cocaïne, 2000 comprimés de méthamphétamine, 10 grammes de psilocybine, environ 84 grammes de cannabis illicite, environ 105 grammes de haschich, une arme à impulsion électrique, 19 téléphones cellulaires, un certain montant d’argent comptant en devises canadiennes et américaines.
La Sûreté du Québec a aussi mis la main sur plusieurs autres objets servant au trafic de stupéfiants et trois véhicules en tant que biens infractionnels.
L’enquête se poursuit dans ce dossier. La SQ n’écarte pas la possibilité qu’il puisse y avoir d’autres arrestations.